Échec de Theresa May : « Pour la France, ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle » selon Juliette Méadel
Juliette Méadel, candidate socialiste dans la 10e circonscription de la Seine-et-Marne était ce matin l’invitée de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Elle s’est réjouie de l’échec de Theresa May aux législatives.

Échec de Theresa May : « Pour la France, ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle » selon Juliette Méadel

Juliette Méadel, candidate socialiste dans la 10e circonscription de la Seine-et-Marne était ce matin l’invitée de Territoires d’Infos, sur Public Sénat et Sud Radio. Elle s’est réjouie de l’échec de Theresa May aux législatives.
Public Sénat

Par Alice Bardo

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Jeudi, les Anglais étaient appelés aux urnes à l’occasion des législatives anticipées convoquées par Theresa May. L’objectif de la première ministre britannique était de se doter d’une majorité forte pour négocier un Brexit dur. Pari manqué pour la conservatrice, puisque les Tories auraient 314 sièges, 12 de moins que la majorité absolue.

« Pour la France, ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle », a réagi Juliette Méadel. La candidate socialiste aux législatives a ensuite développé son raisonnement, expliquant que « si l’Angleterre sort affaiblie du Brexit, la France a quelque chose à en tirer, comme l’occasion d’attirer la place financière (actuellement La City, à Londres) ». Or « May n’ayant plus les coudées franches » pour conduire le Brexit », elle assure ne pas envisager « une situation « où l’Angleterre sortirait renforcée du Brexit ». « On se retrouve, avec l’Allemagne, encore plus en position de leadership en Europe et c‘est tant mieux », conclut-elle.

Loin d’oublier que dimanche, ce sera au tour des Français d’élire leurs députés, Juliette Méadel se réjouit que « l’opinion publique voit ce qu’il peut en coûter à un pays de sortir de l’Europe ». Une pique envoyée à ses concurren ts frontistes comme à ceux de la France insoumise. « Ceux qui, comme May, ont tenté d’instrumentaliser l’Europe à des pures fins de politique interne, on voit bien ce qui leur en coûte », a-t-elle ajouté.

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