Eco-activistes : « Je comprends cette radicalité », indique Manuel Bompard
Dans « Audition Publique », Manuel Bompard a indiqué qu’il comprenait pourquoi les activistes recourraient de plus en plus à des actions spectaculaires pour alerter sur l’impact de réchauffement climatique.

Eco-activistes : « Je comprends cette radicalité », indique Manuel Bompard

Dans « Audition Publique », Manuel Bompard a indiqué qu’il comprenait pourquoi les activistes recourraient de plus en plus à des actions spectaculaires pour alerter sur l’impact de réchauffement climatique.
Simon Barbarit

Par Public Sénat

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Jeter de la sauce tomate sur des tableaux, bloquer un périphérique…. Alors que débutent les négociations de la Cop 27, les actions des éco-activistes se multiplient. « Cette radicalité, je la comprends », a indiqué Manuel Bompard, invité d’Audition publique, l’émission politique de Public Sénat et LCP, en partenariat avec Le Figaro Live.

« Vous avez des jeunes générations qui sont inquiètes de l’impact du réchauffement climatique. Elles ont l’impression qu’on ne fait rien ou qu’on n’agit pas suffisamment. Donc, elles utilisent des moyens d’action qui sont des provocations et qui percutent nos esprits », a-t-il développé.

Il y a quelques jours, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait dénoncé « l’éco-terrorisme » de certains militants opposés à un projet de vaste retenue d’eau à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres.

« Il faut arrêter de raconter n’importe quoi », a réagi Manuel Bompard. « Je ne suis pas d’accord avec le fait qu’on attaque les forces de l’ordre sur telle ou telle manifestation. Mais ce n’est pas de l’eco-terrorisme. C’est absurde de dire ce mot-là ».

Le député LFI condamne d’ailleurs toutes formes de violences. « Je les ai toujours condamnées. J’ai toujours considéré que la forme d’action violente ne pouvait pas transformer la société. On ne convainc pas par la violence, mais par la conviction ».

Manuel Bompard en profite pour rappeler qu’il « approuve la manifestation » contre le projet de bassine « qui n’est pas compatible avec la notion de limites planétaires, avec une utilisation raisonnée de l’eau, avec une transformation de notre modèle agricole ».

 

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