Économie et lutte antiterroriste au coeur d’une visite de Cazeneuve à Alger
Le Premier ministre français Bernard Cazeneuve entame mercredi une visite de deux jours en Algérie axée sur le renforcement des...

Économie et lutte antiterroriste au coeur d’une visite de Cazeneuve à Alger

Le Premier ministre français Bernard Cazeneuve entame mercredi une visite de deux jours en Algérie axée sur le renforcement des...
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Le Premier ministre français Bernard Cazeneuve entame mercredi une visite de deux jours en Algérie axée sur le renforcement des partenariats économiques et la lutte antiterroriste.

M. Cazeneuve est attendu en fin d'après-midi à Alger avant de se rendre jeudi soir en Tunisie.

Les discussions avec le chef du gouvernement algérien Abdelmalek Sellal porteront sur les "grands dossiers régionaux et bilatéraux", a déclaré M. Cazeneuve dans un entretien au journal algérien Liberté.

"Nous échangerons sur ce qui nous rassemble autour des enjeux méditerranéens et de notre collaboration dans la lutte antiterroriste. Sur ce sujet, notre mobilisation est essentielle. Notre réponse doit être ferme et coordonnée", a-t-il ajouté.

Le ministre français a évoqué la Libye, voisine de l'Algérie et déchirée par des rivalités opposant ses différentes milices depuis la chute en 2011 de Mouammar Kadhafi, soulignant que "seul un processus politique permettra le retour à une paix durable".

Les thèmes économiques et industriels seront également à l'ordre du jour, a indiqué M. Cazeneuve, mettant en avant "les investissements français dans le pays qui s’élèvent à environ 1,8 milliard d'euros en 2015".

Mais le quotidien Liberté dit s'attendre à "peu de grandes annonces dans le secteur de l'économie". La principale mission de M. Cazeneuve se résumera, selon lui, à établir "une relation apaisée", faute d'arriver à établir "un partenariat d'exception".

Le précédent déplacement d'un Premier ministre français remonte à celui de Manuel Valls en avril 2016, entaché par le refus d'Alger d'accorder un visa à deux journalistes français et par un tweet polémique de M. Valls. Ce dernier avait posté une photo du président algérien Abdelaziz Bouteflika dans laquelle il semblait très affaibli, provoquant une poussée de fièvre dans la relation entre les deux pays.

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