Édouard Philippe accueille « ces résultats avec humilité »

Édouard Philippe accueille « ces résultats avec humilité »

Face à la victoire du Rassemblement national et à l’ascension inattendue d’EELV, le Premier ministre observe les premières estimations des résultats avec sobriété. Le message envoyé par l’électorat a été reçu « cinq sur cinq » selon Édouard Philippe qui promet un acte 2 du quinquennat à la hauteur des exigences des Français.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

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Pas de fanfaronnade en ce soir d’élection. Alors que le Rassemblement national est en tête du scrutin, le Premier ministre a opté pour la sobriété. Ses premiers mots ont été pour le score du parti de Marine Le Pen. « Les Français ont placé l’extrême-droite en tête, ce n’est pas la première fois (…) mais je ne serai jamais dans le camp des indifférents et je ne veux pas banaliser ce résultat de l’extrême-droite qui, élection après élection, s’enracine dans le paysage politique français au point d’en devenir l’une des grandes forces politiques », a-t-il déclaré.

« J’accueille ces résultats avec humilité, quand on arrive deuxième à une élection, on ne peut pas dire qu’on l’a gagnée »

Édouard Philippe a également pris acte du score inattendu d’EELV, la liste portée par Yannick Jadot frôle les 13 % se plaçant ainsi devant Les Républicains. « Nous avons reçu le message de nombreux Français sur l’urgence écologique », a ainsi assuré Édouard Philippe.  

« Tous les responsables politiques doivent entendre le message des Français (…) ce message est fort et nous l’avons reçu cinq sur cinq », a poursuivi Édouard Philippe avant de pointer, lui-même, les erreurs de la première partie du quinquennat : «  Les résultats, nous en avons obtenu en deux ans mais incontestablement pas assez, nous devons comme le président de la république nous y a invité, mettre en œuvre une nouvelle méthode pour davantage aider les territoires qui se sentent oubliés, pour davantage associer les Français, les élus et les partenaires sociaux, pour mettre davantage d’humain dans notre politique sans rien perdre de notre ambition ni de notre audace. C’est l’enjeu de l’acte 2 du quinquennat, voulu par le président de la République ».       

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