Après un été très difficile pour Emmanuel Macron et le gouvernement, le Premier ministre Edouard Philippe a souhaité montrer que l’exécutif reprenait la main sur les évènements. A l’issue du séminaire gouvernemental de rentrée, Edouard Philippe est intervenu devant la presse, avec la volonté de « maintenir le cap ». « L’essentiel, ce n’est pas le bruit médiatique » a-t-il voulu rappeler. «L’ambition [est] de refonder notre État-providence (…) fondamentalement avec un souci, d’efficacité, de justice et d’universalité » a-t-il ajouté.
Le Premier ministre a annoncé que le plan pauvreté sera présenté le 13 septembre prochain et le plan hôpital le 18. « Notre souci, c’est l’efficacité » a-t-il expliqué.
Après avoir salué l’arrivée dans le gouvernement de François de Rugy, au ministère de la Transition écologique, Edouard Philippe a exprimé la « nécessité d’accélérer la transition écologique ». Il le rappellera deux autres fois durant son intervention. La démission de Nicolas Hulot ayant laissé des traces.
Pour le gouvernement, une des grandes priorités est également d’« assurer la sécurité des Français » a expliqué Edouard Philippe. Ce qui se traduira, selon lui, par une augmentation des budgets des ministères de l’Intérieur, de l’Armée et de la Justice.
Concernant la justice, le « plan prison » sera présenté le 12 septembre et le projet de loi de programmation pour la justice sera examiné, en octobre, au Sénat.
Le Premier ministre a également annoncé que la réforme des institutions reviendra au Parlement « au plus tard cet hiver » : « Elle requiert deux semaines d’examen consécutif à l’Assemblée ». Et d’ajouter : « Je voudrais confirmer à ceux qui en douteraient, qu’elle demeure une priorité du gouvernement ».
« Nous savons que nous serons jugés sur les résultats » a conclu le Premier ministre.