Édouard Philippe est parti d’un constat, celui que « nous dépensons bien plus que les autres pays pour le lycée ». En cause, un « système rigide et conçu autour du baccalauréat ». Et une conséquence, celle de conduire « 60% des bacheliers à l’échec en licence ». « Et scandale absolu : des bacheliers, y compris parmi les plus méritants, se retrouvent exclus par tirage au sort des filières universitaires qu’ils ont choisi », s’offusque le chef du gouvernement.
Pour y remédier, le ministre de l’Éducation conduira la réforme du baccalauréat. Le calendrier est d’ores et déjà fixé : une concertation sera lancée dès la rentrée « pour resserrer les épreuves finales autour d’un petit nombre de matières et définir ce qui relève du contrôle continu ». Elle devra aboutir avant septembre 2018 « pour une mise en œuvre complète avant le bac 2021 ».