Edouard Philippe appelle à donner une « majorité stable et puissante » à Macron
Le Premier ministre Édouard Philippe a appelé vendredi les Français à donner aux législatives une majorité "stable et puissante"...

Edouard Philippe appelle à donner une « majorité stable et puissante » à Macron

Le Premier ministre Édouard Philippe a appelé vendredi les Français à donner aux législatives une majorité "stable et puissante"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le Premier ministre Édouard Philippe a appelé vendredi les Français à donner aux législatives une majorité "stable et puissante" au président Macron, en agitant le spectre d'une future Assemblée soumise aux règles de "la IVe République".

Le chef du gouvernement, venu à Manosque soutenir son secrétaire d’État Christophe Castaner, candidat dans les Alpes-de-Haute-Provence, a appelé à permettre au président de la République de "poursuivre le chemin qu'il a engagé".

Selon les sondages, le mouvement présidentiel, la République en Marche (REM), est bien placé pour remporter son pari d'une majorité absolue à l'Assemblée nationale, et même plus large que prévue, au détriment des Républicains et surtout du Parti socialiste.

"Quand au premier tour d'une élection présidentielle les deux formations qui ont structuré la vie politique depuis plus de 50 ans sont éliminées, c'est que quelque chose se passe", a jugé le Premier ministre sous le soleil provençal.

"On peut évidemment ne pas vouloir le voir. Se dire que c'est conjoncturel, que c'est un accident, la faute à ci, la faute à ça, et essayer de faire revenir le fleuve dans son lit en disant +ok, c'est bizarre mais tout va redevenir normal, tout va redevenir comme avant, parce que ça marchait très bien avant+", a-t-il déclaré avant d'ajouter : "Je ne crois pas que ça soit ce qu'il faille faire".

Rendant un hommage appuyé à Emmanuel Macron et son "audace jamais vue", le Premier ministre issu des Républicains a justifié l'effacement du clivage droite-gauche de la REM, au côté de M. Castaner, député venu du PS.

"Je ne dirais pas que la droite et la gauche c'est la même chose, ni que la droite et la gauche ça n'existe pas", a-t-il affirmé, souhaitant que les Français disent: "On vous donne votre chance, on veut que ça marche".

Quand à une majorité résultant d'un accord entre la droite, le centre et la gauche à l'issue des législatives, "ça porte un nom, c'est la IVe République. Et la IVe, c'est pas mon truc (...) et pas exactement ce que le président de la République a en tête".

"Ce que je souhaite c'est que partout en France, on donne une majorité forte à ce gouvernement", a-t-il poursuivi, demandant "une majorité stable et puissante à ce gouvernement pour permettre le redressement du pays".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Ouverture Shein magasin BHV
6min

Politique

Municipales 2026 : la gauche parisienne en quête d’union

À quatre mois des municipales, socialistes et écologistes s’enlisent dans des négociations aussi intenses que fragiles. Alors que Rachida Dati domine les sondages et impose un sentiment d’urgence, PS, PCF et EELV tentent d’arracher un accord de premier tour sans perdre la face. La gauche parisienne avance à pas comptés vers une union qui semble à la fois indispensable et désormais à portée de main.

Le

Edouard Philippe appelle à donner une « majorité stable et puissante » à Macron
4min

Politique

Budget de la Sécu : « Tout ne nous satisfera pas, mais nous nous battons pour qu’il y ait le plus de mesures utiles », assure Emmanuel Grégoire

Invité de la matinale de Public Sénat, le député de Paris, Emmanuel Grégoire défend les négociations menées par le Parti socialiste avec le gouvernement sur le budget de la Sécurité sociale. Ce dernier croit à un la possibilité de nouer un compromis et de faire adopter le budget de la Sécu par l’Assemblée nationale.

Le

Edouard Philippe appelle à donner une « majorité stable et puissante » à Macron
3min

Politique

Municipales à Paris : Rachida Dati « utilise à outrance son ministère pour l’instrumentaliser au service de la campagne », estime le candidat socialiste 

Invité de la matinale de Public Sénat, le candidat socialiste à la mairie de Paris, Emmanuel Grégoire, fustige la communication de Rachida Dati en vue des municipales. Il lui reproche notamment d’utiliser les moyens du ministère pour faire campagne. Le député de Paris affiche également sa confiance pour une union de la gauche, hors LFI, à Paris.

Le