« Les deux chambres sont également importantes, également respectables, également exigeantes mais ont des différences d’habitudes, de travail, de composition, de ton », commence le Premier ministre. Et d’ajouter : « Ici est on est exigeant mais la parole est souvent plus maîtrisée et l’ambiance moins électrique, ce qui n’empêche pas les discussions vives. »
Il se dit « concentré et serein » et rappelle la répartition des tâches entre le gouvernement et le Parlement, prenant pour exemple le vote du budget, un sujet qu’il a longuement abordé hier avec les sénateurs : « Il y a un travail de cadrage par le gouvernement et une discussion parlementaire qui permettra de voter à la fin de l’année la loi de finances 2018, ainsi que la loi de programmation pour fixer la trajectoire fiscale pour les années à venir ».
Une fois encore, il assure qu’ « en 2018 les dépenses » publiques seront stables. » C’est un exercice de maîtrise des dépenses que la France n’a jamais réalisé. »