Le Premier ministre Edouard Philippe a annoncé mercredi qu'il se rendrait en Nouvelle Calédonie le 5 novembre, au lendemain du référendum sur l'indépendance.
"Le 5 novembre, avec la ministre des Outre-mer (Annick Girardin, ndlr), je serai en Nouvelle-Calédonie (...) pour rencontrer l'ensemble des forces politiques, pour discuter de leur analyse des résultats de la veille et pour évoquer avec eux les conditions de l'après-4 novembre", a déclaré le chef du gouvernement.
Lors du référendum, 174.154 électeurs de Nouvelle-Calédonie seront appelés à répondre à la question : "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?".
La ministre française des Outre-mer Annick Girardin à Matignon, le 31 août 2018
AFP/Archives
Ce référendum est prévu par l'accord de Nouméa signé en 1998 et destiné à poursuivre le travail de réconciliation entre Kanaks et Caldoches entamé avec les accords de Matignon en 1988. Ces derniers avaient été signés après les violences des années 1980 qui avaient culminées avec la prise d'otages et l'assaut de la grotte d'Ouvéa en mai 1988, faisant 25 morts.
Pour Edouard Philippe, "le 4 novembre (...) c'est l'aboutissement de trente années d'engagement des parties aux accords de Matignon". Mais "c'est aussi le début de la Nouvelle-Calédonie qui veut continuer sur le chemin qui a été tracé en 1988 (...) et qui veut construire un avenir. Il faudra pour l'Etat et le gouvernement aider les forces politiques à construire cet avenir. (...) Je serai toujours présent pour faire en sorte que ce dialogue et cette volonté commune puissent prévaloir".
Edouard Philippe, qui s'est déjà rendu en Nouvelle-Calédonie en décembre 2017, a une nouvelle fois assuré que l'Etat resterait "neutre, et strictement neutre", jusqu'au jour de la consultation.
Alors que les sondages donnent tous le "non" vainqueur, le Premier ministre a dit se méfier "des résultats proclamés par avance".
Le chef du gouvernement doit auparavant se rendre au Vietnam du 2 au 4 novembre.
Après une loi d’urgence pour adoptée en février, le Sénat s’apprête à examiner le projet de loi de programmation pour la refondation de Mayotte qui prévoit 3,2 milliards d’euros pour des investissements jugés « prioritaires », et ce, sur la période 2025-2031. Un texte qui comporte plusieurs mesures sur l’immigration, mais pas la levée des titres de séjour territorialisés, comme le demandent les élus locaux. Une proposition de loi en ce sens a été déposée au Sénat.
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A deux semaines du vote des militants, le maire de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol, qui ambitionne de détrôner Olivier Faure de la tête du PS, a présenté avec sa « dream team » les « 100 premier jours » de son action, s’il remporte le congrès du parti. Avec une ambition : ne pas être « une gauche fantasmée », explique François Kalfon, mais plutôt « une gauche qui veut traiter les problèmes du réel ».
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