Edouard Philippe entame sa campagne dans les rues du Havre
Le Premier ministre Édouard Philippe, candidat tête de liste aux élections municipales dans son fief du Havre, s'est offert samedi une...

Edouard Philippe entame sa campagne dans les rues du Havre

Le Premier ministre Édouard Philippe, candidat tête de liste aux élections municipales dans son fief du Havre, s'est offert samedi une...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le Premier ministre Édouard Philippe, candidat tête de liste aux élections municipales dans son fief du Havre, s'est offert samedi une déambulation matinale dans les rues de la cité portuaire pour sa première sortie de campagne, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Décontracté, le chef du gouvernement qui a annoncé qu'il resterait à Matignon s'il était élu, est allé à la rencontre des Havrais, un retour en terrain conquis pour l'ancien maire qui a échangé avec les habitants et commerçants du centre-ville, en présence de ses gardes du corps.

Une promenade tranquille, sans accrochage ni incident, des sourires et des poignées de mains: beaucoup d'habitants ont interpellé M. Philippe sur son passage, lui adressant des encouragements, d'autres se disant contents de le voir de retour au Havre.

Édouard Philippe a terminé sa déambulation vers midi sans faire de déclaration à la presse.

"Il s'est beaucoup arrêté. Il a fait pas mal de selfies, un monsieur lui a offert ses boutons de manchettes. Il écoute, il est là pour voir les gens", a indiqué une source proche à l'AFP.

M. Philippe s'est rendu auparavant à son QG de campagne où il a rencontré des militants et des sympathisants réunis pour la mise sous pli du matériel de campagne et de sa "lettre aux Havrais" qui sera distribuée dans les boîtes aux lettres, avant de partir vers 10H30 pour sa première déambulation.

Dans son local, il s'est adressé aux bénévoles qu'il a mis en ordre de bataille. "Je vous redis ce que je vous ai dit hier soir. On fait une campagne, nous on est tranquilles. On ne peut pas être sûr qu'il y ait des gens qui ne soient pas énervés, mais nous on est tranquilles", a déclaré M. Philippe dans un échange vidéo relayé sur son compte twitter pour les municipales "EPhilippe2020".

"On explique ce qu'on veut, on explique pourquoi je suis candidat, et ensuite on expliquera notre programme, qu'il faudra rendre public. Et on y va tranquillement. On ne cherche ni la tension, ni le clivage. C'est ce qu'on a toujours fait, nous, c'est-à-dire on décide de parler du Havre et ce sera très bien", a ajouté le Premier ministre candidat.

Le Premier ministre Edouard Philippe dans les rues du Havre le 1er février 2020
Le Premier ministre Edouard Philippe dans les rues du Havre le 1er février 2020
AFP

"Merci beaucoup parce que je sais que c'est beaucoup de travail de préparation (...) et bon courage pour la suite", a dit M. Philippe aux militants.

Édouard Philippe a annoncé vendredi qu'il se présenterait comme candidat tête de liste aux municipales au Havre, une ville dont il était maire depuis 2010 jusqu'à sa nomination à Matignon en 2017. "C'est un choix à la fois longuement mûri et évident", avait-il plaidé devant plusieurs centaines de ses soutiens massés dans une petite salle du Havre, pour le lancement de la campagne.

M. Philippe a prédit vendredi "une élection difficile" tant "humainement" que "politiquement", dans un contexte social tendu et alors que plusieurs centaines de personnes manifestaient à l'extérieur de la salle à l'appel de la CGT, faisant résonner des détonations de bombes agricoles et des sirènes.

Des incidents se sont produits en fin de manifestation et les forces de l'ordre ont procédé à des tirs de grenades lacrymogènes.

Partager cet article

Dans la même thématique

Edouard Philippe entame sa campagne dans les rues du Havre
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

Edouard Philippe entame sa campagne dans les rues du Havre
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le

Bruno Retailleau public meeting at Docks 40 in Lyon.
5min

Politique

Tribune de LR sur les énergies renouvelables : « La droite essaye de construire son discours sur l’écologie dans une réaffirmation du clivage gauche/ droite »

Après la publication d’une tribune sur le financement des énergies renouvelables, le parti de Bruno Retailleau s’est retrouvé sous le feu des critiques. Pourtant, en produisant un discours sur l’opposition aux normes écologiques, LR semble revitaliser le clivage entre la gauche et la droite.

Le