Édouard Philippe : « La bataille sera longue et nous savons que le bilan sera lourd »
Les sénateurs examinent ce jeudi le projet de loi d’urgence face à l’épidémie du coronavirus. Un texte qui prévoit le report du second tour des municipales, « l’état d’urgence sanitaire », des mesures d’aides aux entreprises ou des dérogations au droit du travail.

Édouard Philippe : « La bataille sera longue et nous savons que le bilan sera lourd »

Les sénateurs examinent ce jeudi le projet de loi d’urgence face à l’épidémie du coronavirus. Un texte qui prévoit le report du second tour des municipales, « l’état d’urgence sanitaire », des mesures d’aides aux entreprises ou des dérogations au droit du travail.
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18h20 : Édouard Philippe: « Cette bataille aura sa part d'ombre, elle aura aussi ses héros »

Devant les sénateurs Édouard Philippe a présenté le projet de loi d'urgence de lutte contre le coronavirus. La bataille contre le virus « aura sa part d'ombre, avec ses trafics, ses vols, ses accapareurs, on le voit déjà. Mais elle aura aussi ses héros du quotidien » a-t-il insisté.
 

Edouard Philippe: "Cette bataille aura sa part d'ombre, elle aura aussi ses héros"
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18h10 : Édouard Philippe : « Si l’élection peut se tenir, elle se tiendra au mois de juin »

« Dans toutes les communes où le premier tour n’a pas permis d’élire l’ensemble du Conseil municipal, le projet de loi fixe le second tour au cours du mois de juin, sous réserve bien sûr que nous ayons contenu l’épidémie. Pour nous en assurer, le gouvernement remettra un rapport au parlement sur la base du conseil scientifique. Si nous devons en conclure que l’épidémie rend impossible rend impossible la tenue de l’élection en juin, nous reviendrons alors devant vous pour décider des meilleures mesures à prendre, si l’élection peut se tenir, elle se tiendra au mois de juin.»

 

17h55 : Édouard Philippe : « La bataille sera longue et nous savons que le bilan sera lourd »

« La France est frappée de plein fouet ». Devant les sénateurs, Édouard Philippe a rappelé solennellement la gravité de la situation, lors de sa prise de parole pour la discussion générale. « La France déplore 264 morts à ce jour », c’est « la crise la plus grave depuis 1945 ». Elle aura « des répercussions dans nos vies individuelles et la vie de notre Nation » lance-t-il.
Il rappelle que dans 10% des cas, « les symptômes sont sérieux » et « 5% des malades sont des cas sévères ». « 5% de réanimation c’est énorme quand on sait que l’épidémie, si elle n’est pas freinée, se propage de façon exponentielle ». Édouard Philippe ajoute : « Aucun système hospitalier ne peut tenir si ces 5% de cas sévères arrivent au même moment ». D’où les mesures de confinement pour « ralentir » l’épidémie.
« La bataille sera longue et nous savons que le bilan sera lourd » prévient le Premier ministre, alors que « dans l’Est et l’Ile-de-France, les hôpitaux font face à un afflux massif de patients ». Il n’y a pas de traitement pour le moment, même si un « rayon d’espoir » existe par « des essais cliniques ».

Coronavirus : « La bataille sera longue et nous savons que le bilan sera lourd » prévient Edouard Philippe
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