Édouard Philippe « n’est pas le patron d’une majorité parlementaire » déclare Gérard Larcher
Invité de la matinale Territoires d’Infos, le président du Sénat s’est exprimé sur la stature du Premier ministre. Édouard Philippe peine à sortir de l’ombre d’un président qualifié de jupitérien. 

Édouard Philippe « n’est pas le patron d’une majorité parlementaire » déclare Gérard Larcher

Invité de la matinale Territoires d’Infos, le président du Sénat s’est exprimé sur la stature du Premier ministre. Édouard Philippe peine à sortir de l’ombre d’un président qualifié de jupitérien. 
Public Sénat

Par Helena Berkaoui

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que nombre d’éditorialistes décrivent un Premier ministre qui peine à trouver sa place, Gérard Larcher, estime que « sa tâche n’est pas facile parce qu’il n’est pas le patron d’une majorité parlementaire. » Édouard Philippe devrait se voir signifier son exclusion des Républicains demain et ne souhaite pas pour autant rejoindre La République en marche.

Pour Gérard Larcher, les macron-compatibles issus de ses rangs « ont de fait quitté leur formation politique. » Il souligne par ailleurs que « le Premier ministre soutenait la liste concurrente dans mon département des Yvelines, il était même en photo, ça ne m’a pas du tout gêné. »

« Je pense que ne pas avoir (la) barre sur la majorité parlementaire, je pense à l’Assemblée nationale, c’est quelque part une nouvelle composition » « des relations avec le parlement » estime le président du Sénat. Et de lâcher une métaphore maritime « j’ai l’impression que ça vacille beaucoup mais on parle de yacht » en référence à la polémique autour de la réforme de l’ISF qui prévoit d'exonérer les biens de luxe.  

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le

Édouard Philippe « n’est pas le patron d’une majorité parlementaire » déclare Gérard Larcher
4min

Politique

Budget 2026 : le Sénat vote les crédits en hausse pour lutter contre l’immigration illégale

Lundi matin, le Sénat a adopté la mission « Immigration, asile et intégration » du projet de loi de finances pour 2026, avec des crédits en hausse de 80 millions par rapport à l’année dernière pour atteindre 2,16 milliards d’euros. Une enveloppe destinée à mettre en œuvre l’application du Pacte Asile et immigration, et le doublement de la capacité des centres de rétention administrative (CRA) à 3 000 places en 2029. La gauche a dénoncé le manque de moyens pour l’intégration.

Le