« J’entends le désarroi des croyants » a assuré Édouard Philippe devant les sénateurs. Comme toutes les manifestations publiques, les cérémonies religieuses sont interdites depuis le début du confinement. Édouard Philippe a rappelé que les offices, qui rassemblent des fidèles dans des lieux confinés, présentent des « situations infiniment périlleuses ». Ils devaient à ce titre rester suspendus jusqu’au 2 juin.
Mais le gouvernement « est prêt à étudier la possibilité que les offices religieux puissent reprendre à partir du 29 mai ». Une levée de l’interdiction anticipée uniquement « si la situation sanitaire ne se dégrade pas au cours des premières semaines de levée du confinement » a précisé Édouard Philippe. Le Premier ministre a justifié cette possible accélération du calendrier par des fêtes importantes pour plusieurs religions sur la période du 29 mai au 1er juin.