Il n'est "pas impossible" que le gouvernement, dont la composition doit être annoncée d'ici à mercredi, comprenne de nouveaux membrs appartenant aux Républicains (LR), a indiqué mardi Edouard Philippe, pour qui il n'y a par ailleurs "aucun" problème à ce que le ministre de la Justice François Bayrou conserve son poste.
Y aura-t-il de nouveaux membres de LR dans le gouvernement ? "Ce n'est pas impossible", a répondu le Premier ministre sur RMC et BFMTV, peu avant que la ministre des Armées Sylvie Goulard n'annonce sa démission du gouvernement.
Il est "possible" que l'équipe gouvernementale s'enrichisse de nouveaux secrétaires d'Etat, mais "pas trop", a par ailleurs précisé M. Philippe.
Sylvie Goulard assiste à une cérémonie marquant l'anniversaire de l'Appel du Général de Gaulle le 18 juin 2017 à Suresnes
POOL/AFP/Archives
Le Premier ministre, qui a confirmé la date du 4 juillet pour sa déclaration de politique générale, a dit souhaiter "un gouvernement équilibré", "avec des gens qui viennent de la droite, c'est mon cas, de la gauche, du centre, des gens dont la légitimité ne résulte pas d'un engagement partisan", et "à parité entre la société civile et les élus, et entre les hommes et les femmes".
Par ailleurs, "François Bayrou a vocation à rester au gouvernement", il n'y a "aucun" problème, a déclaré le Premier ministre, malgré l'enquête sur les assistants parlementaires du MoDem.
"Un gouvernement, c'est un orchestre. On n'a jamais vu un orchestre, surtout un orchestre symphonique, composé avec les mêmes instruments. Chacun vient avec sa personnalité", a-t-il dit, après avoir rappelé à l'ordre son garde des Sceaux la semaine dernière. M. Bayrou avait appelé Radio France pour se plaindre d'une enquête journalistique sur les assistants parlementaires du MoDem.
Lundi, l'Elysée a fait savoir qu'Emmanuel Macron avait demandé à Richard Ferrand de quitter le gouvernement pour prendre la tête du groupe parlementaire La République en marche (REM) à l'Assemblée.
"Le président de la République a considéré que c'était un bon choix, Richard Ferrand a considéré que c'était un bon choix aussi". "Accessoirement, à la fin de la fin, c'est le groupe qui décidera", a dit M. Philippe.
C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.
Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.
Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».
François Bayrou a réuni, ce vendredi, à Montpellier un comité interministériel des villes (CIV), très attendu par les élus locaux, à l’occasion duquel il a annoncé plus de 40 mesures axées sur la jeunesse et encourageant la mixité sociale dans les quartiers.