Édouard Philippe plaide pour un nouvel acte de décentralisation qu’il détaillera au Sénat
Le Premier ministre a annoncé dans sa déclaration de politique générale être favorable à un nouvel acte de décentralisation, qui sera détaillé demain lors de son discours au Sénat.

Édouard Philippe plaide pour un nouvel acte de décentralisation qu’il détaillera au Sénat

Le Premier ministre a annoncé dans sa déclaration de politique générale être favorable à un nouvel acte de décentralisation, qui sera détaillé demain lors de son discours au Sénat.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Transformer l’action publique, c’est répondre à l’aspiration fortement exprimée dans le Grand débat pour plus de simplicité et pour plus proximité. Je suis favorable pour ma part à un nouvel acte de décentralisation », a annoncé Édouard Philippe lors de sa déclaration de politique générale à l'Assemblée nationale mercredi 12 juin.

Une loi prévue en juillet

« Je sais que cela prend du temps et que les postions des territoires sont parfois moins unies que nous le voudrions tous. C’est bien normal d’ailleurs, car notre système est devenu compliqué. Ma conviction est qu’il faut d’abord conforter les maires, qui sont plébiscités par nos concitoyens, pour répondre au sentiment de fracture territoriale », a déclaré Édouard Philippe sous les applaudissements du groupe La République en Marche.

« Je vous propose donc de procéder en deux temps », a annoncé le Premier ministre, qui a détaillé son calendrier : « D’abord, en prenant des mesures pour favoriser l’engagement des maires. Elles seront rassemblées dans un projet de loi que le gouvernement présentera dès le mois de juillet et que je proposerai au Sénat d’examiner dès la rentrée ».

« Nous devrons nous accorder avec les élus et leurs représentants sur la meilleure méthode pour clarifier le fameux mille-feuille territorial. Il faut aller vers des compétences clarifiées, des responsabilités accrues et des financements clairs, comme le président de la République nous y a invités », a expliqué Édouard Philippe.

Mais le Premier ministre a surtout indiqué que « ce chapitre territorial de l’acte II » sera détaillé au Sénat demain, où Édouard Philippe prendra la parole et fera voter les sénateurs sur son discours de politique générale, en vertu de l’article 49-4 de la Constitution. « J’irai donc demain au Sénat, sans penser revenir avec une majorité […] mais le vote permettra à chacun de se prononcer et à nous tous d’y voir plus clair », a-t-il annoncé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Édouard Philippe plaide pour un nouvel acte de décentralisation qu’il détaillera au Sénat
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Édouard Philippe plaide pour un nouvel acte de décentralisation qu’il détaillera au Sénat
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le