Édouard Philippe Premier ministre : les politiques réagissent sur Twitter
Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, a annoncé en début d’après-midi que le député-maire LR du Havre, Édouard Philippe, avait été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron. À droite comme à gauche, les politiques réagissent sur Twitter.

Édouard Philippe Premier ministre : les politiques réagissent sur Twitter

Alexis Kohler, secrétaire général de l’Élysée, a annoncé en début d’après-midi que le député-maire LR du Havre, Édouard Philippe, avait été nommé Premier ministre par Emmanuel Macron. À droite comme à gauche, les politiques réagissent sur Twitter.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Du côté de la droite, le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, a tenu à préciser qu’il s’agissait d’une décision individuelle et qu’il ne serait pas exclu du parti.  

Certains LR ont fait part de leur mécontentement, à l’image de Nadine Morano, du député des Alpes-Maritimes, Éric Ciotti, du sénateur de la Manche, Philippe Bas, et de celui de la Vendée, Bruno Retailleau.

Bruno le Maire, qui convoitait le poste, a lui aussi réagi. 

Nathalie Kosciusko-Morizet, qui se présente aux législatives sous l'étiquette LR tout en étant prête à travailler avec la majorité présidentielle, a salué cette nomination. Son nom circulait comme portentielle Premier ministre.

D’autres Républicains se sont réjouis d’une telle nomination, comme la sénatrice du Bas-Rhin, Fabienne Keller.

Gilles Boyer, ex-bras droit d’Alain Juppé et proche d'Edouard Philippe, avec qui il a écrit « Dans l'ombre », se dit « heureux » de la décision d'Emmanuel Macron mais confie avoir fait « un choix politique différent ». 

De l’autre côté de l’échiquier politique, le Parti socialiste est lui aussi divisé. Il y a ceux qui, « en marche » depuis un certain temps, cautionnent le choix d’Emmanuel Macron, à commencer par le sénateur maire de Lyon, Gérard Collomb, et la sénatrice de  Seine-et-Marne, Nicole Bricq.

L’ancien ministre de l’Intérieur, Matthias Fekl, a, lui, tenu à souhaiter « bonne chance à l'ami ».

Certains socialistes désapprouvent ce choix, à l’instar du Premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis, de la sénatrice Marie-Noelle Lienemann et du député de Paris, Pascal Cherki.

Chez les frontistes, David Rachline, sénateur du Var, fustige le choix du nouveau Président et Stéphane Ravier, celui des Bouches-du-Rhône, vend la « véritable opposition patriote » proposée par le Front national. Gilbert Collard y voit des « combines politiques ».

 

Dans la même thématique

Édouard Philippe Premier ministre : les politiques réagissent sur Twitter
2min

Politique

Référendum : « C’est l’arme nucléaire », estime François Patriat

A la sortie des questions d’actualité au gouvernement, le chef de file des sénateurs macronistes, François Patriat est revenu sur l’interview du chef de l’Etat au cours de laquelle il a annoncé qu’il serait prêt à recourir au référendum, si le texte sur la fin de vie, en cours d’examen, faisait face à un « enlisement » au Parlement.

Le

Édouard Philippe Premier ministre : les politiques réagissent sur Twitter
2min

Politique

Référendum sur la fin de vie : « Si le Président est prêt à prendre ses responsabilités, nous l’accompagnerons », assure Patrick Kanner

Alors qu’Emmanuel Macron se dit prêt à recourir au référendum sur la fin de vie, en cas de blocage au Parlement, Patrick Kanner, à la tête du groupe PS du Sénat, salue cette annonce. « C’est le seul moment où je l’ai trouvé courageux, cohérent, en disant qu’il faut sortir une loi sur la fin de vie », affirme l’ancien ministre.

Le

Édouard Philippe Premier ministre : les politiques réagissent sur Twitter
2min

Politique

Narcotrafic : Bruno Retailleau annonce un renforcement des contrôles en Martinique

Après une fusillade liée au narcotrafic qui a fait trois morts à Fort de France ce week-end, le ministre de l’Intérieur a été interpellé sur la situation sécuritaire aux Antilles, lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat. Bruno Retailleau a notamment annoncé « une surveillance maritime », avec le déploiement de trois bateaux supplémentaires et 140 gendarmes.

Le