Politique
Le Collège-Lycée expérimental d’Hérouville-Saint-Clair invente une école différente. Créé en 1982 par une poignée de professeurs, cet établissement du Calvados propose des horaires aménagés pour mieux respecter le rythme de l’enfant.
Le
Par Alice Bardo
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« Un temps assez long de rencontre et de partage ». C’est ainsi que Gérard Larcher qualifie son entretien avec le Premier ministre, qui a eu lieu ce matin au Sénat. « Les relations entre le gouvernement et le Sénat » ont évidemment été au cœur de leur discussion. Mais c’est surtout la teneur de la session extraordinaire de la Haute assemblée dont il a été question.
« Quatre textes importants » vont être débattus pendant l’été, à commencer par le projet de loi « pour la confiance dans notre vie démocratique ». La prolongation de l’état d’urgence devra également être votée avant le 14 juillet, « puis un texte qui nous permette d’en sortir ». Il y aura un « débat sur l’orientation budgétaire » : « Nous attendons sous 48h les résultats de l’audit de la Cour des comptes et nous craignons que le Sénat ait eu raison quand il a refusé de voter le budget 2017 en 2016 », confie Gérard Larcher.
Enfin, un débat sera conduit « en profondeur » au sujet de la réforme du droit du travail par ordonnances, jusqu’au vote de la loi d’habilitation. Le président du Sénat rappelle qu’il n’est pas contre le recours aux ordonnances : « J’en avais même prérédigé certaines! »
Questionné au sujet de l’éventuel discours d’Emmanuel Macron devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles, Gérard Larcher estime qu’ « il appartient au Président de décider s’il souhaite s’exprimer au début de son quinquennat ». Et d’ajouter : « C’est une révision constitutionnelle, notamment votée par moi-même, qui avait conduit sous la présidence de Nicolas Sarkozy à permettre au Président de s’exprimer » au début de son mandat.
Dans le Maine-et-Loire avec Stéphane Piednoir