Édouard Philippe veut « donner au Sénat toute sa place » selon Larcher
Ce matin, Édouard Philippe s’entretenait avec Gérard Larcher au Sénat. Le président de la Haute assemblée semble satisfait de cette entrevue avec le Premier ministre, « qui a montré qu’il entendait donner au Sénat toute sa place ».

Édouard Philippe veut « donner au Sénat toute sa place » selon Larcher

Ce matin, Édouard Philippe s’entretenait avec Gérard Larcher au Sénat. Le président de la Haute assemblée semble satisfait de cette entrevue avec le Premier ministre, « qui a montré qu’il entendait donner au Sénat toute sa place ».
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Par Alice Bardo

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« Un temps assez long de rencontre et de partage ». C’est ainsi que Gérard Larcher qualifie son entretien avec le Premier ministre, qui a eu lieu ce matin au Sénat. « Les relations entre le gouvernement et le Sénat » ont évidemment été au cœur de leur discussion. Mais c’est surtout la teneur de la session extraordinaire de la Haute assemblée dont il a été question.

« Quatre textes importants » vont être débattus pendant l’été, à commencer par le projet de loi « pour la confiance dans notre vie démocratique ». La prolongation de l’état d’urgence devra également être votée avant le 14 juillet, « puis un texte qui nous permette d’en sortir ». Il y aura un « débat sur l’orientation budgétaire » : « Nous attendons sous 48h les résultats de l’audit de la Cour des comptes et nous craignons que le Sénat ait eu raison quand il a refusé de voter le budget 2017 en 2016 », confie Gérard Larcher.

Enfin, un débat sera conduit « en profondeur » au sujet de la réforme du droit du travail par ordonnances, jusqu’au vote de la loi d’habilitation. Le président du Sénat rappelle qu’il n’est pas contre le recours aux ordonnances : « J’en avais même prérédigé certaines! »

Questionné au sujet de l’éventuel discours d’Emmanuel Macron devant le Parlement réuni en Congrès à Versailles, Gérard Larcher estime qu’ « il appartient au Président de décider s’il souhaite s’exprimer au début de son quinquennat ». Et d’ajouter : « C’est une révision constitutionnelle, notamment votée par moi-même, qui avait conduit sous la présidence de Nicolas Sarkozy à permettre au Président de s’exprimer » au début de son mandat.

Larcher : « Il appartient au Président de décider s’il souhaite s’exprimer au début de son quinquennat »
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