EELV ouvre la porte à « un projet commun » avec Hamon et Mélenchon
Yannick Jadot, candidat d'Europe Écologie-Les Verts à l'élection présidentielle, et David Cormand, secrétaire national EELV ont...

EELV ouvre la porte à « un projet commun » avec Hamon et Mélenchon

Yannick Jadot, candidat d'Europe Écologie-Les Verts à l'élection présidentielle, et David Cormand, secrétaire national EELV ont...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Yannick Jadot, candidat d'Europe Écologie-Les Verts à l'élection présidentielle, et David Cormand, secrétaire national EELV ont ouvert vendredi la porte à un "projet commun" avec Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon, "sans préjuger de qui serait notre candidat commun".

"Pour la première fois, les combats et les propositions portés depuis toujours par les écologistes sont au cœur des projets des candidats de la gauche", saluent les deux responsables écologistes dans une lettre adressée aux militants du parti.

"Nous devons ouvrir le dialogue avec Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et tous ceux qui se retrouvent dans cet esprit de recherche de convergences pour construire un projet commun", expliquent-ils, appelant à "dépasser les ego et les appareils politiques pour privilégier le projet de société et la dynamique collective. Sans préalable sur qui serait notre candidat commun".

Contacté par l'AFP, M. Cormand a expliqué que cette lettre avait été envoyée lundi soir aux militants pour faire le point sur la situation politique, notamment après la victoire de Benoît Hamon à la primaire organisée par le PS.

"Il ne faut pas brûler les étapes", a cependant tempéré M. Cormand, refusant de se projeter vers une éventuelle fusion de candidatures, préférant mettre l'accent sur les programmes.

Les deux responsables EELV appellent notamment à la clarification entre les positions des trois candidats sur "la transition énergétique et donc la sortie définitive du nucléaire", "une sixième République (...) qui généralise le scrutin proportionnel" et "une refondation de l'Europe".

Si Benoît Hamon et Yannick Jadot ont à plusieurs reprises souligné la proximité de leurs positions, en particulier sur l'écologie, aucun des deux candidats n'a donné de signes de retrait de sa candidature, M. Jadot lançant jeudi un appel à 30.000 maires pour solliciter leur parrainage.

"Il faut que l'unité se fasse de manière volontaire, désintéressée", a souligné vendredi M. Hamon, interrogé en marge d'un déplacement en Moselle, tout en rappelant qu'il n'était "pas dans un grand marchandage".

"Sur le fond, il me semble que lorsque l'on aspire à ce que notre modèle de développement soit plus respectueux de notre environnement, de la planète, des hommes (...) cela peut réunir toute la gauche", a-t-il poursuivi, persuadé que "la gauche doit y croire", car "il y a largement la place pour un projet comme celui-là".

Concernant Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France Insoumise, M. Jadot a récemment pointé du doigt des divergences fortes sur l'Europe et les questions internationales, mais a annoncé qu'il lui enverrait "un message".

Dans la même thématique

EELV ouvre la porte à « un projet commun » avec Hamon et Mélenchon
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

EELV ouvre la porte à « un projet commun » avec Hamon et Mélenchon
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le