Ehpad : « Le vaccin ne sera pas obligatoire pour les personnels », précise Brigitte Bourguignon
Invitée de la matinale de Public Sénat, « Bonjour chez vous », la ministre en charge de l’Autonomie, Brigitte Bourguignon a précisé les contours de la campagne de tests dans les Ehpad. Elle dévoile aussi le calendrier de l’examen au Parlement de futur projet de loi « Grand âge ».
Par Public Sénat
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Jeudi, Brigitte Bourguignon avait annoncé que les personnels des Ehpad allaient être soumis à des dépistages hebdomadaires par des tests antigéniques et que les visiteurs seront incités à effectuer auparavant un test PCR ou antigénique.
Des tests qui ne seront toutefois pas obligatoires. « C’est de la responsabilité individuelle de chacun » a précisé la ministre avant de rappeler que l’entrée dans les Ehpad « n’était pas des moulins à vent ». « Il y a des contrôles, des visites sur rendez-vous, les visites sont organisées dans des sas, dans des endroits de protégés ou si on y va c’est avec des protections. Tout ça, est vraiment proportionné. C’est cette notion de proportion qu’il faut toujours avoir en tête pour garder cette ligne de crête qu’on s’est fixée entre la liberté individuelle, la protection sanitaire que nous devons à nos aidés ».
En ce qui concerne la stratégie de vaccination contre le Covid, Brigitte Bourguignon confirme « qu’il ne sera pas obligatoire sur les personnels (soignants) ». « C’est un débat qui revient en dehors de cette crise sanitaire […] Et ce n’est jamais accepté ».
Longtemps attendue et plusieurs fois repoussée, la loi Grand âge qui devait être présenté à la fin de l’année en Conseil des ministres le sera finalement au mois de janvier 2021 « pour un examen à l’Assemblée au printemps ». « Il y a eu un manque d’investissement dans le domaine du Grand âge, depuis 15 ans. Nous préparons, avec la loi Grand âge, un plan métier pour l’attractivité de ces métiers que ce soit aides-soignants, auxiliaires de vie » a-t-elle annoncé.
« Il n’y aura pas de nouvelle taxe, mais il faut réfléchir à une participation possible au fait de vivre dans la ville ou le village », avance la ministre Catherine Vautrin, qui ouvre la réflexion avec les élus. Au Sénat, le président de la délégation aux collectivités, Bernard Delcros, évoque une « réforme de la taxe foncière », quand le vice-président de l’AMF, Philippe Laurent, défend une contribution qui « tient compte très largement du revenu ». Le débat est loin d’être clôt.
En écho aux nombreux faits divers liés au trafic de drogue, le député Rassemblement national, Jean-Philippe Tanguy, demande la création de courtes peines de prison pour les consommateurs de stupéfiants. Une solution que rejette Raphaël Glucksmann ou Mathilde Panot et qui fait réagir les syndicats de magistrat et de police.
Ce lundi 4 novembre marque le coup d’envoi des auditions des commissaires européens qui dureront jusqu’au 12 novembre. Ces oraux doivent permettre aux commissaires de développer leur vision de leur action au sein de la Commission européenne. Ce sera aussi l’occasion pour les députés de contrôler l’exécutif et faire valoir leurs priorités politiques.
Invité de la matinale de Public Sénat, le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard redoute une entrée en vigueur du budget sans vote. En effet, si les débats excèdent 70 jours, une disposition de la Constitution permet au gouvernement de faire appliquer son projet de loi de finances par ordonnance.