Élection du premier secrétaire du PS: pour Le Foll, sa « notoriété » est un « atout »
L'ancien ministre Stéphane Le Foll, candidat au poste de premier secrétaire du Parti socialiste, a jugé mercredi que sa ...

Élection du premier secrétaire du PS: pour Le Foll, sa « notoriété » est un « atout »

L'ancien ministre Stéphane Le Foll, candidat au poste de premier secrétaire du Parti socialiste, a jugé mercredi que sa ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancien ministre Stéphane Le Foll, candidat au poste de premier secrétaire du Parti socialiste, a jugé mercredi que sa "notoriété" était "un atout", tout en soulignant que nombre d'élus et militants ne souhaitaient pas son élection.

"La notoriété, ce n'est pas une prime, c'est aussi un atout. Pour faire de la politique, il faut être en capacité d'être entendu. Si personne ne vous connaît, vous ne risquez pas d'être entendu", a-t-il dit sur France 2.

Les quatre candidats au poste de premier secrétaire du parti débattent ce mercredi soir sur LCI et RTL.

Étant donné "la situation dans laquelle le PS est" aujourd'hui, l'ancien ministre de l'Agriculture et porte-parole du gouvernement sous le quinquennat Hollande a jugé que "cet atout de la notoriété" et son "expérience" pouvaient permettre de "porter et incarner un parti".

Selon un sondage Harris Interactive pour Le Figaro-LCI-RTL, 38% des sympathisants socialistes le considèrent comme le "meilleur premier secrétaire" pour le parti. Toutefois "je sais que c'est les militants qui votent" et que "beaucoup d'élus ne veulent pas que je sois premier secrétaire", a-t-il remarqué.

Assurant ne pas être le candidat "du passé" mais celui "de l'avenir", l'ancien ministre a affirmé toutefois n'avoir "pas été cinq ans ministre pour renier ce qu'(il a) fait". "C'est pas moi qui dirai un mot pour renier ce que j'ai fait parce que j'ai assumé des responsabilités, j'ai été loyal", a souligné l'ex-porte-parole du gouvernement.

Le sondage Harris Interactive, réalisé les 5 et 6 mars auprès de 1.598 personnes de plus de 18 ans selon la méthode des quotas, montre que 80% des Français ne se prononcent pas lorsqu'on les interroge pour savoir qui des quatre serait le meilleur. Parmi les 20 restants, 14% choisissent Stéphane Le Foll, 3% Olivier Faure, 2% Emmanuel Maurel et 1% Luc Carvounas.

Parmi les sympathisants du PS, 52% ne se prononcent pas faute de connaître suffisamment les candidats, mais parmi les 48% restants, 38% citent Stéphane Le Foll, loin devant Olivier Faure (5%), Emmanuel Maurel (4%) et Luc Carvounas (1%).

Partager cet article

Dans la même thématique

Élection du premier secrétaire du PS: pour Le Foll, sa « notoriété » est un « atout »
3min

Politique

Santé mentale : « 25% des lycéennes ont déjà pensé à la mort », s’alarme la spécialiste Angèle Malâtre-Lansac

Décrété « Grande cause nationale » en 2025, les troubles de la santé mentale concernent 13 millions de français. Un enjeu de santé publique qui touche fortement la jeunesse. Si la question est au centre du débat public, les solutions tardent à être mises en place et le secteur de la psychiatrie manque de moyens. Cette semaine dans Et la Santé ça va ?, Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Céline Brulin et Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l’Alliance pour la Santé mentale pour en débattre.

Le

Élection du premier secrétaire du PS: pour Le Foll, sa « notoriété » est un « atout »
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le