Election LR: Larrivé ira jusqu’au bout et veut supprimer la primaire
Le député et candidat à la présidence du parti Les Républicains Guillaume Larrivé, invité par Brice Hortefeux à se retirer, a...

Election LR: Larrivé ira jusqu’au bout et veut supprimer la primaire

Le député et candidat à la présidence du parti Les Républicains Guillaume Larrivé, invité par Brice Hortefeux à se retirer, a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le député et candidat à la présidence du parti Les Républicains Guillaume Larrivé, invité par Brice Hortefeux à se retirer, a assuré mercredi qu'il irait jusqu'au bout et a annoncé qu'il proposerait la suppression de la primaire avant la présidentielle de 2022.

Mardi, l'eurodéputé LR avait appelé Guillaume Larrivé et Julien Aubert à retirer leurs candidatures à la présidence du parti, au nom de "l'union" et au profit de Christian Jacob.

Irez-vous jusqu'au bout ? "Bien sûr", a répondu le député de l'Yonne sur France Inter. "Je suis candidat à la présidence des républicains au service d'une ambition collective, (...) je veux transformer les Républicains pour que nous devenions, ce qu'on n'est pas aujourd'hui, le grand mouvement populaire capable de gouverner la France après Monsieur Macron".

"Nous devons définir une nouvelle organisation et (...) si je suis élu président des Républicains je proposerai aux militants de supprimer la primaire" en leur soumettant de nouveaux statuts lors d'un congrès en 2020, a-t-il annoncé.

"J'avais très mal vécu les primaires de 2016 qui ont été en réalité une machine à créer de la division, une machine à surjouer les différences", a-t-il argumenté.

Encore traumatisés par leur déroute aux élections européennes, Les Républicains préparent leur élection interne du 12 octobre, avec trois candidats en lice: Christian Jacob, député de Seine-et-Marne, Guillaume Larrivé, député de l'Yonne, et Julien Aubert, député du Vaucluse.

Julien Aubert avait également adressé dès mardi à Brice Hortefeux une fin de non-recevoir: "Supprimer la démocratie en retirant ma candidature serait contreproductif", avait-il fait valoir sur Twitter.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Election LR: Larrivé ira jusqu’au bout et veut supprimer la primaire
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le