Élection présidentielle : elle aura lieu les 10 et 24 avril

Élection présidentielle : elle aura lieu les 10 et 24 avril

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a annoncé ce mardi 13 juillet les dates de la future élection présidentielle : les 10 et 24 avril 2022. Cette annonce fait suite à une réunion au ministère de l’Intérieur avec les représentants des partis politiques afin de faire taire toutes les accusations de manipulation de la part de l’exécutif.
Mathilde Nutarelli

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal l’a annoncé ce mardi 13 juillet : l’élection présidentielle aura lieu les 10 et 24 avril 2022. Cette décision fait suite au consensus trouvé ce lundi, lors de la réunion au ministère de l’Intérieur des représentants des partis politiques.

Un véritable casse-tête

Le choix des dates, cette année, a été un véritable casse-tête. En effet, les contraintes n’ont cessé de s’empiler. D’abord, la Constitution encadre strictement la tenue de cette élection : elle doit avoir lieu entre 20 jours et 35 jours avant l’expiration des pouvoirs du président de la République en exercice. Ensuite, les vacances scolaires des différentes zones ont complexifié davantage la situation : difficile de trouver des dates qui ne soient pas à cheval sur les congés de plusieurs zones. Il restait deux possibilités à l’exécutif : les 10 et 24 avril ou bien le 17 avril et le 1er mai.

Un choix qui fait polémique

La consultation des responsables des partis politiques a été voulue pour apaiser les polémiques entourant ce choix hautement sensible. La révélation des dates du 10 et du 24 avril, entre les deux tours des élections régionales et départementales, avait en effet fortement agacé les oppositions, accusant le gouvernement de vouloir ainsi influencer le second tour des scrutins.

A la suite de la présidentielle, les élections législatives auront lieu les 12 et 19 juin 2022, a annoncé le gouvernement.

Dans la même thématique

Élection présidentielle : elle aura lieu les 10 et 24 avril
4min

Politique

Retraites : Jérôme Guedj (PS) menace François Bayrou de censure, « si on n’est pas dans les conditions de pouvoir faire bouger l’âge légal »

Alors que le « conclave » des partenaires sociaux sur la réforme des retraites s’ouvre ce vendredi, Jérôme Guedj pose les conditions d’une censure des socialistes à la suite des négociations. Pour le député, la question de l’âge légal reste « la clé de voute » du débat. Si le Premier ministre ne propose pas au Parlement de revenir dessus, il risque la censure.

Le