Élections: à Lyon, Collomb propose un mandat partagé à Kimelfeld

Élections: à Lyon, Collomb propose un mandat partagé à Kimelfeld

Fin de la guerre fratricide à Lyon ? Après la tentative de médiation d'Emmanuel Macron, le maire sortant de Lyon Gérard Collomb a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Fin de la guerre fratricide à Lyon ? Après la tentative de médiation d'Emmanuel Macron, le maire sortant de Lyon Gérard Collomb a proposé mercredi un mandat partagé à son rival et ancien dauphin David Kimelfeld pour la métropole de Lyon.

"Ce sur quoi on discute actuellement avec le président de la République et avec la Commission d'investiture, c'est plutôt un engagement dans le temps où je commencerais le mandat à la métropole de Lyon et nous irions en ticket pour pouvoir préparer la gouvernance de cette ville et faire comme c'est normal une succession", a expliqué Gérard Collomb sur CNews.

"Il se peut qu'à un moment donné il y ait un passage de témoin", a-t-il ajouté, précisant tout de même que "l'arbitre suprême c'est l'électeur".

"Je ne suis pas un homme qui aime le pouvoir pour le pouvoir...moi j'aime ma ville", a insisté Gérard Collomb.

En visite à Villeurbanne lundi, Emmanuel Macron avait exhorté les deux hommes à "agir ensemble". Et il avait pris soin de dîner avec l'un et de petit-déjeuner avec l'autre pour tenter d'apaiser la situation.

David Kimelfeld, qui avait hérité du siège de président de la métropole de Lyon lorsque Gérard Collomb était parti au gouvernement, souhaite y rester en vue des prochaines municipales et métropolitaines de 2020.

Mais Gérard Collomb, qui avait retrouvé la mairie de Lyon lorsqu'il a démissionné du ministère de l'Intérieur cet automne, souhaite briguer plutôt la métropole que la mairie. D'abord parce qu'il ne sera plus possible de cumuler les deux fonctions mais aussi parce que le Grand Lyon est le vrai cœur du pouvoir lyonnais, compte tenu de ses compétences.

Une tentative de sortie de crise qui intervient alors que la droite vient d'annoncer son candidat: le sénateur Les Républicains François-Noël Buffet, ancien maire d'Oullins, une des 59 communes du Grand Lyon.

"La division entraîne forcément la perte d'une ville", a lancé Gérard Collomb rappelant que "c'est comme ça que par le passé (en 2001, ndlr) que j'ai été élu, parce que la droite était totalement divisée".

Dans la même thématique

FRA – FRANCOIS BAYROU – PALAIS ELYSEE
7min

Politique

Dans le camp présidentiel, François Bayrou n’aura pas que des amis

Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.

Le

the republicans received at the elysee
4min

Politique

Bayrou à Matignon : la droite attend le projet du Premier ministre pour savoir « s’il est l’homme de la situation »

Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Le

Élections: à Lyon, Collomb propose un mandat partagé à Kimelfeld
6min

Politique

François Bayrou à Matignon : « Il ne semble pas disposé à être un Premier ministre collaborateur »

Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.

Le