Élections européennes : Marc Fesneau souhaite une liste élargie aux juppéistes

Élections européennes : Marc Fesneau souhaite une liste élargie aux juppéistes

Invité de l’émission « Audition publique » sur Public Sénat et LCP Marc Fesneau , le ministre des Relations avec le Parlement  souhaite une liste élargie pour les élection européennes et notamment avec les juppéistes
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La course aux élections européennes, qui auront lieu en mai 2019, est déjà lancée et les tractations qui vont avec aussi. Marc Fesneau confirme que La République En Marche et le Modem feront une liste commune : « Il y a une logique absolue et l’idée est de l’élargir au-delà. »

A la question de savoir si les  juppéistes doivent éclaircir leur position pour ces élections, Marc Fesneau répond : « Je crois qu’ils partagent avec nous la même vision européenne, ils prendront leur décision en temps et en heure, et donc le souhait est que l’on puisse élargir notre liste aux juppéistes. » Devront-ils quitter Les Républicains ? « Ils en tireront les conclusions qu’ils voudront mais c’est peut-être Républicains eux-mêmes qui tireront ces conclusions » affirme Marc Fesneau. Il ajoute : « Je crois qu’il y a un certain nombre de gens chez Les Républicains qui partagent la même vision que nous proposons. »

Quant à Alain Juppé, le ministre des Relations avec le Parlement précise que celui-ci a « des dialogues réguliers avec le Premier ministre, avec François Bayrou et sans doute avec le Président. Il sait l’état d’esprit qui est celui de la majorité qui n’est pas une question majoritaire mais essentiellement européenne. » Même si l’entente semble presque parfaite, Alain Juppé n’a pas succombé aux appels de la République en Marche et refuse toujours d’annoncer officiellement son soutien pour les européennes.

Sur l’Opposition entre "progressistes" et "nationalistes"  crée par Emmanuel Macron, Marc Fesneau préconise de « l'élargir au-delà » et précise qu’ « il faut réapproprier la question européenne avec les citoyens. »

Dans la même thématique

Élections européennes : Marc Fesneau souhaite une liste élargie aux juppéistes
3min

Politique

Dissuasion nucléaire française élargie : « Impossible d’imaginer qu’il y ait 27 doigts sur un bouton »  pour Bernard Guetta

L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.

Le

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches
6min

Politique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches

La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.

Le

Élections européennes : Marc Fesneau souhaite une liste élargie aux juppéistes
3min

Politique

Réarmement : « Je pense que la Russie n’est pas une menace pour le territoire français », estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.

Le