Elections européennes : vérifiez bien vos cartes d’identité pour voter car les règles ont changé
Alors que les élections européennes approchent, certains électeurs pourraient se faire surprendre par les nouvelles règles concernant les pièces à fournir pour voter. Au Sénat, la sénatrice LR, Catherine Procaccia s’inquiète.

Elections européennes : vérifiez bien vos cartes d’identité pour voter car les règles ont changé

Alors que les élections européennes approchent, certains électeurs pourraient se faire surprendre par les nouvelles règles concernant les pièces à fournir pour voter. Au Sénat, la sénatrice LR, Catherine Procaccia s’inquiète.
Public Sénat

Par Yann Quercia

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Pourra-t-on encore voter avec une carte périmée ? Une circulaire du gouvernement, publiée en novembre 2018, change quelque peu les règles. Il faudra présenter des pièces valides « à l’exception de la carte nationale d’identité et du passeport qui peuvent être présentés en cours de validité ou périmés depuis moins de cinq ans. »

Jusqu’à cette circulaire, il était possible de se présenter dans un bureau de vote avec une carte d’identité ou passeport périmé. Lors de la séance des questions orales du 19 mars au Sénat, Gabriel Attal a précisé la circulaire : le permis de conduire rose à 3 volets sera finalement accepté. Quant aux cartes d’identité le secrétaire d’Etat évoque une durée de 20 ans. Comprendre la validité de 15 ans d’une carte et les 5 ans supplémentaires accordés. Gabriel Attal précise qu’au moment du vote, les maires pourront appliquer les nouvelles règles « avec discernement » et qu’ils pourront juger si « les traits de la personne sont aisément reconnaissables ».

Pour Catherine Procaccia, ces nouvelles règles sont discriminatoires : « Laisser les 70 000 présidents de bureaux de vote décider si l’électeur ressemble ou non à la photo, c’est organiser un vote à la tête du client et c’est tout simplement discriminatoire. » La sénatrice s’interroge sur ce changement de règle : « On peut se demander si ce changement quelques semaines avant les élections européennes et sans publicité n’était pas faite pour évincer du scrutin les personnes âgées, qui souvent ne voient pas l’utilité de faire refaire leur pièce d’identité et qui reprochent au gouvernement l’augmentation de la CSG. »

Pour rappel, outre une carte d'électeur, les pièces sont :carte d’identité de parlementaire, carte d’identité d’élu local, carte vitale, carte du combattant, carte d’invalidité ou carte de mobilité inclusion, carte d’identité de fonctionnaire de l’Etat, carte d’identité ou carte de circulation avec photographie, permis de conduire sécurisé conforme au format « Union européenne », permis de chasser Récépissé valant justification de l’identité. Toutes ces pièces doivent comporter une photo.

Gabriel Attal affirme dans son intervention de mardi, qu’une nouvelle circulaire viendra rapidement préciser ces nouvelles modalités.

Partager cet article

Dans la même thématique

Documentaire Paris le mystère du palais disparu de Stéphane Jacques
5min

Politique

Paris, le mystère d’un palais disparu

Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
11min

Politique

Face aux fake news, comment l’Elysée a opéré un « virage » dans sa communication

Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.

Le