Ce lundi 30 juin, les militants socialistes parisiens sont appelés à voter pour désigner leur chef de file pour les municipales de 2026. 3 candidats sont en lice : le député Emmanuel Grégoire, le sénateur Rémi Féraud et Marion Waller, ancienne membre du cabinet d’Anne Hidalgo. L’enjeu est de savoir quel candidat sera le plus à même d’incarner une union de la gauche lors de ce scrutin. Le 6 mai, David Belliard, candidat écologiste, a déjà appelé à l’union, dès le premier tour, incluant La France insoumise. A l’approche du scrutin, Catherine Dumas observe « une gauche parisienne affaiblie après un certain nombre d’années de gestion compliquée, au profit des Verts et de La France insoumise ».
Rachida Dati « a le soutien et est poussée par un certain nombre de personnes »
Chez les Républicains, Francis Szpiner, sénateur LR et président du groupe Demain Paris au Conseil de Paris a déclaré vouloir être candidat. En parallèle, Rachida Dati, qui semble également vouloir briguer la mairie de la capitale, ne s’est pour l’instant pas officiellement portée candidate, ni pour Les Républicains, ni pour Renaissance. Néanmoins, début juin, l’émission « Complément d’Enquête » a révélé que Rachida Dati aurait négocié avec Emmanuel Macron son poste de ministre de la Culture contre un soutien à sa candidature à la mairie de Paris. Dumas, membre de la commission nationale d’investiture des Républicains « ne sait pas de qui Rachida Dati sera candidate ». La sénatrice souligne que la ministre de la Culture « a le soutien et est poussée par un certain nombre de personnes de Renaissance ».
« Le président des Républicains entend prendre une décision avec la commission nationale d’investiture, certainement fin septembre ou début octobre ».
Du côté des Républicains la sénatrice rappelle que Bruno Retailleau, président du parti, « entend prendre une décision avec la commission nationale d’investiture, certainement fin septembre ou début octobre ». Quel que soit le candidat, Catherine Dumas plaide pour que « la droite puisse revenir à la gestion » de la ville de Paris. Reste encore à voir comment le prochain maire de Paris sera élu. La réforme de la loi Paris-Lyon-Marseille est encore à l’étude au Parlement. La semaine dernière, la commission mixte paritaire, réunissant 7 députés et 7 sénateurs, n’a pas abouti. Le texte a été renvoyé pour une nouvelle lecture à l’Assemblée nationale. Lors des questions au gouvernement, Patrick Mignola, ministre chargé des relations avec le Parlement, a assuré que « le souhait du gouvernement, c’est de tout faire pour qu’un compromis soit engagé ».