« Mon équipe « Occitanie en commun » comporte des écologistes, et je rappelle que la moitié des conseillers régionaux écologistes continuent de travailler avec moi. Cela fait un an que je leur tends la main et je continue à dire que nous avons bien travaillé ensemble ». Carole Delga qui est candidate à sa propre succession à la tête de la région Occitanie espère toujours pouvoir convaincre les écologistes, et leur tête de liste dans la région, Antoine Maurice, de faire liste commune pour les prochaines élections régionales.
« Je lui ai écrit et il m’a répondu par la négative, mais je continue à lui tendre la main et à lui dire qu’il faut travaille ensemble. Nous avons passé cinq ans où franchement nous avons agi et nous n’avons pas été dans le bla-bla. Et moi, j’ai un projet qui est écologiste avec des écologistes sur ma liste. Soyons sur l’union de la gauche. De la gauche réformiste et de la gauche écologiste », a lancé Carole Delga, qui se dit favorable à l’organisation des élections régionales en juin prochain pour éviter de « continuer à confiner la démocratie ».
Le Rassemblement national à 26 % en Occitanie selon un sondage
La présidente PS de la région Occitanie a également réagi au sondage qui la donne en tête (28 %) pour ce scrutin régional prévu pour le mois de juin, mais qui voit également, Jean-Paul Garraud le candidat du Rassemblement national la talonner de deux petits points seulement, largement devant le candidat LR Aurélien Pradié (13 %), le candidat LREM Vincent Terrail-Novès (10 %) ou encore le candidat EELV Antoine Maurice (9 %).
« La question de l’extrême droite me préoccupe. C’est une vraie inquiétude pour moi car je suis très attachée à la République française et à sa devise ». Pour Carole Delga, « le Rassemblement national n’est pas républicain car il ne respecte pas la devise républicaine. On le sait tous, les idées du Rassemblement national sont des idées racistes, xénophobes, c’est la haine de l’autre et la volonté de créer une société d’ennemis. Je ferai donc en sorte qu’une fois de plus l’extrême droite perde et que la gauche puisse gagner ».
« Face à Marine Le Pen au 2e tour, j’appellerai à voter Macron »
Toujours concernant le Rassemblement national et un éventuel duel Marine Le Pen-Emmanuel Macron au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2022, Carole Delga ne le souhaite pas et le juge « mortifère ». « Mais s’il y a ce duel, je serai la première à appeler à voter pour Emmanuel Macron comme je l’ai fait il y a cinq ans. Mais pour autant, il y a une réalité, c’est que l’appel que je pourrai faire pour voter en faveur d’Emmanuel Macron dans ce cas de figure là, je sais qu’il aura peu de chance d’être suivi, car aujourd’hui il y a un sentiment de trahison de la part du peuple de gauche par rapport à Emmanuel Macron. Et donc oui c’est vrai qu’une partie du peuple de gauche n’ira pas voter… »