Carte sénatoriale

Elections sénatoriales 2023 : découvrez les candidats par département avec notre carte interactive

Qui sont les 1829 candidats aux sénatoriales 2023 ? La moitié des sièges du Sénat est remise en jeu dimanche, soit au scrutin proportionnel, dans les départements les plus peuplés, ou au scrutin majoritaire, dans ceux qui comptent le moins d’habitants. Retrouvez les noms de tous les candidats, partout en France, avec notre carte.
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Aux urnes. 170 des 348 sièges de la Haute assemblée, soit près de la moitié, sont renouvelés à l’occasion des élections sénatoriales du 24 septembre. Dans ce mode de scrutin indirect, le corps électoral est composé de 78.000 grands électeurs. Ils sont à 95 % issus des conseils municipaux.

Le Sénat renouvelé tous les 3 ans par moitié

Le Sénat, dont la majorité est détenue par les groupes LR et centriste, est renouvelé tous les trois ans par moitié. Cette année, c’est la série 1 qui est concernée. Il existe deux modes de scrutin aux sénatoriales. Dans les départements les moins peuplés, élisant un ou deux sénateurs, l’élection se fait au mode de scrutin majoritaire à deux tours.

Dans les départements plus peuplés, élisant trois sénateurs et plus (comme dans ceux d’Ile-de-France), l’élection se fait au scrutin proportionnel. 27 départements (80 %) sont soumis à ce mode de scrutin. Les listes doivent alterner hommes et femmes, ou femmes et hommes.

45 circonscriptions

45 circonscriptions sont concernées par le scrutin, dont 38 départements de métropole, de l’Indre-et-Loire (n°37) aux Pyrénées-Orientales (n°66), ainsi que tous les départements d’Île-de-France, sans oublier 4 départements d’Outre-Mer (Guadeloupe, Martinique, La Réunion et Mayotte), Saint-Pierre-et-Miquelon, La Nouvelle-Calédonie et 6 des 12 sièges des sénateurs représentant les Français établis hors de France.

On compte cette année beaucoup de candidats, avec un total de 1819. C’est cependant moins que le record de 2017, avec 1996 candidatures. 70 % des sénateurs sortants ont fait le choix de se représenter cette année, 30 % arrêtent.

Retrouvez toutes les listes et les noms de tous les candidats avec notre carte interactive ci-dessus.

 

 

Listes des Candidatures Sénatoriales 2023 by Public Sénat on Scribd

Les élections sénatoriales, un évènement à suivre sur l’antenne de Public Sénat et publicsenat.fr
Public Sénat vous propose de suivre en direct l’évènement et installe à cette occasion son plateau au cœur de la Salle des Conférences, au Palais du Luxembourg. Dès 12h30, Alexandre Poussart reviendra sur les enjeux de cette élection. Accompagné de Quentin Calmet, ils délivreront les premiers résultats.
De 17h30 à 22h30, Tâm Tran Huy et Thomas Hugues présenteront une édition spéciale « Résultats des sénatoriales 2023 », avec la participation de Quentin Calmet. Ils donneront les dernières tendances et les résultats, avec en plateau des sénateurs et des experts pour les commenter ainsi que les reporters de la rédaction de Public Sénat, qui seront en duplex de Lille, Paris, Metz et Nanterre.
Sur publicsenat.fr, la rédaction numérique est également mobilisée : carte interactive, résultats en temps réel et décryptage des enjeux de ces élections sénatoriales 2023 seront à retrouver sur notre live alimenté tout au long de la journée.

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Européennes 2024 : Marie Toussaint plaide pour « un pacte de non-agression à gauche »

Alors que la Nupes s’est décomposée durant les dernières semaines, Jean-Luc Mélenchon a acté, samedi 2 décembre, la fin de la Nupes. Cet été, l’idée d’une liste commune entre les partis de la Nupes pour les élections européennes de juin 2024 avait déjà commencé à fracturer l’alliance, en particulier chez les écologistes. En juillet 2023, le parti de Marine Tondelier, habitué aux bons résultats lors des scrutins européens, désigne Marie Toussaint tête de liste pour les élections européennes.  « La réparation est l’un des objectifs de l’écologie politique, le meeting a duré trois heures, c’était très dense » Si les écologistes rejettent l’idée d’une liste commune à gauche, la députée européenne Marie Toussaint plaide pour « un pacte de non-agression à gauche ». Pour rappel, une liste ne peut élire des députés au Parlement européen uniquement si elle dépasse un seuil de 5 %. « Je pense que l’on a des combats essentiels à mener, c’est ce qui doit concentrer toute notre attention », juge Marie Toussaint qui estime que le combat doit être mené contre les partis nationalistes qui continuent de progresser au sein de l’Union européenne. En proposant ce pacte de non-agression, Marie Toussaint rappelle qu’elle souhaite orienter sa campagne autour de « la douceur ». Une approche qui suscite l’étonnement, ou l’incompréhension, notamment après le meeting de lancement de la campagne. Ce 2 décembre, la tête de liste écologiste avait convié un groupe de danseuses pratiquant la « booty-therapy », une danse permettant de « s’assumer ». « La réparation est l’un des objectifs de l’écologie politique, le meeting a duré trois heures, c’était très dense », justifie Marie Toussaint qui assume vouloir mener une campagne « sensible ». « La douceur, dans un monde meurtri par la violence politique et sociale, est un horizon de sauvegarde, c’est un objet de combativité », développe Marie Toussaint pour laquelle cette approche peut être payante.  « Il faut sortir les lobbys des institutions, il faut une législation de séparation des lobbys des institutions européennes » Alors que les négociations de la COP 28 se déroulent actuellement à Dubaï avec un nombre record de lobbyistes présents. Selon Marie Toussaint, que cela soit durant les négociations internationales ou au sein des institutions européennes, les lobbys, notamment pétroliers, doivent être écartés des espaces de discussions. « Il faut sortir les lobbys des institutions, il faut une législation de séparation des lobbys des institutions européennes », développe Marie Toussaint alors que les groupes d’intérêts occupent une place importante dans le processus législatif européen. Outre le lobby des énergies fossiles, la tête de liste écologiste prend également pour cible la fédération des chasseurs et son président Willy Schraen qui mènera une liste aux élections européennes. Accusée par ce dernier de prôner une écologie déconnectée, Marie Toussaint a, de nouveau, proposé d’organiser un débat avec Willy Schraen afin de « vérifier qui est du côté de l’agro-industrie et qui est du côté des paysans ». Marie Toussaint fustige notamment l’hypocrisie du patron des chasseurs considérant que ce dernier défend « une vision de l’agriculture sans paysans ».

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