Marseille, ville symbole aux dernières élections municipales. Bastion pris à la droite par une liste de gauche unie. Et certains ont bien l’intention de surfer sur la vague. C’est le cas de la tête de liste communiste de la gauche unie Jérémy Bacchi. Avec notamment sa colistière socialiste, Marie-Arlette Carlotti, ils espèrent remporter 3 sièges sur les 8 à pourvoir dans le département.
Mais face à eux, la droite aussi est unie. Le tout récent sénateur LR Patrick Boré, forme un tandem de choc avec la plus médiatique Valérie Boyer, qui abandonne l’Assemblée nationale pour le Sénat. On panse ici les stigmates des élections municipales de mars dernier où la famille s’est déchirée.
Il faudra enfin compter sur un vieux briscard de la politique locale, qui mène une campagne de terrain tambour battant. Jean-Noël Guérini, sénateur depuis 1998 et ancien patron du département passe 2 à 3 fois dans chaque commune pour convaincre. Il espère ainsi sauver sa tête. Mais peu de chances de réitérer l’exploit de 2014 où sa liste avait remporté 3 sièges.