« Emmanuel Macron a été l’artisan de la progression du RN » selon Laurent Wauquiez

« Emmanuel Macron a été l’artisan de la progression du RN » selon Laurent Wauquiez

Le président des Républicains a réagi au score de François-Xavier Bellamy (8,1%), mettant en cause Emmanuel Macron et fixant l’objectif de 2022.
Public Sénat

Par Ariel Guez

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« Je veux remercier tous ceux qui nous ont fait confiance et qui ont défendu jusqu’au bout leurs convictions sur l’Europe » a commencé Laurent Wauquiez, patron des Républicains, alors que François-Xavier Bellamy a obtenu un peu plus de 8% des suffrages. « Dans un contexte difficile, François-Xavier Bellamy a montré que la politique n’était pas vouée à un désert d’idées », a salué Laurent Wauquiez.

Le président de LR a mis en cause Emmanuel Macron : « Il a fait un choix lourd de conséquences en transformant le scrutin en une croisade contre Marine Le Pen, pleine d’arrière-pensées. Ce qui n’a abouti qu’à une seule chose : faire progresser les extrêmes. Il a une lourde responsabilité. Il n’a pas été un rempart contre le RN, mais l’artisan de leur progression. »

« Dans cette campagne ou tout a été fait pour la réduire à un duel RN/LREM, Nous n’avons pas pu faire entendre de notre voix […] Les résultats ne sont pas à la hauteur des espoirs soulevés dans cette campagne », a regretté Laurent Wauquiez.

« Nous avons trois ans »

« La reconstruction sera longue et exigeante pour retrouver le chemin de la confiance avec les Français. Je suis convaincu qu’une majorité de Français partagent les valeurs que nous portons », a expliqué le patron des Républicains, voulant mobiliser ses troupes pour l’avenir.

« Nous avons trois ans pour leur proposer une nouvelle voie. On ne peut pas laisser la France dans cette situation ou les Français sont pris en otage entre les déceptions d’En Marche et le chaos du Rassemblement National. Nous avons trois ans pour faire naître une alternative qui soit autre chose qu’un rejet ou choix par défaut ».

« Dans ce vote ce soir, il y a eu de la colère, il y a eu de la déception, il y a eu de l’attente. Nous avons trois ans pour faire naître de l’espoir », a conclu Laurent Wauquiez.

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