Emmanuel Macron « a fait le choix de l’injustice fiscale » juge Rachid Temal
Le sénateur (PS) du Val-d’Oise dresse le bilan des six premiers mois d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Invité de Territoires d’Infos ce lundi, l’élu socialiste fustige « l’injustice fiscale » de la politique gouvernementale. 

Emmanuel Macron « a fait le choix de l’injustice fiscale » juge Rachid Temal

Le sénateur (PS) du Val-d’Oise dresse le bilan des six premiers mois d’Emmanuel Macron à l’Élysée. Invité de Territoires d’Infos ce lundi, l’élu socialiste fustige « l’injustice fiscale » de la politique gouvernementale. 
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de Territoires d’Infos ce lundi, le sénateur (PS) Rachid Temal a dressé un bilan des six premiers mois d’Emmanuel Macron à la présidence de la République. S’il semble éviter les attaques ad hominem, il fustige la politique « fiscale, sociale et territoriale » du gouvernement. Il concède au président de la République d’avoir « apporté une forme de renouveau (…) un dynamisme. » Cela étant, le sénateur socialiste du Val-d’Oise estime qu’« Emmanuel Macron mène une politique de classe, il a fait un choix, le choix de l’injustice fiscale, sociale et territoriale. » Selon Rachid Temal l’expression « premier de cordée »,  « illustre tout. Quand quelques-uns vont recevoir un chèque de 1,5 million d’euros, un chèque de l’État, de l’autre côté les plus pauvres vont avoir le droit de payer plus de CSG et d’avoir moins d’APL. »

Le gouvernement « mène un politique de classe » juge Rachid Temal

« C’est quand même assez fou que dans cette société-là on dise (…) pour les plus riches : on va vous aider, pour les moins riches : vous allez payer » s’agace l’élu socialiste. Selon lui, le gouvernement « mène une politique de classe (…) il est là pour favoriser » les plus riches. Rachid Temal pointe la « théorie derrière tout cela », la fameuse théorie du ruissellement qui veut que « si les plus riches s’enrichissent demain les plus démunis pourront avoir quelques miettes (…) Je n’y crois pas d’un point de vue économique, ni politiquement et d’ailleurs rien ne le démontre. » Le sénateur du Val-d’Oise n’est pas plus tendre concernant la politique industrielle du gouvernement « la France vend les bijoux de famille, on voit l’industrie partir chez les Allemands ou chez les Italiens. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Emmanuel Macron « a fait le choix de l’injustice fiscale » juge Rachid Temal
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le