Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi sur Twitter avoir reçu au palais de l'Elysée Juan Guaido, président de l'Assemblée nationale vénézuélienne, reconnu président par intérim par une cinquantaine de pays et qui tente d'évincer Nicolas Maduro depuis un an.
Qualifiant sa rencontre avec Juan Guaido d'"échange constructif", le chef de l'Etat a adjoint à ce premier tweet une photo de lui serrant la main de l'opposant au président vénézuélien.
M. Guaido se trouvait à Paris après avoir été notamment reçu par le Premier ministre britannique Boris Johnson à Londres et après avoir participé au Forum économique mondial (WEF) à Davos, en Suisse.
"On a eu le soutien ferme du président Macron", a affirmé samedi le Vénézuélien sur la radio Europe 1.
"Aujourd'hui, le Venezuela ressemble plus à la Syrie qu'à Cuba", a-t-il dit dans cette interview, avec "10 millions de pour cent d'inflation, 65% de réduction du PIB en 6 ans, 3,5 dollars par personne et par mois, 83% des foyers qui n'ont pas d'eau courante".
L'opposant vénézuélien Juan Guaido lors d'une conférence de presse, le 24 janvier 2020 à Paris
AFP
Juan Guaido réclame l'organisation d'une nouvelle présidentielle dans son pays, estimant que celle de 2018 qui a permis au président Nicolas Maduro de se maintenir au pouvoir a été entachée de "fraudes".
Il a été réélu président du Parlement unicaméral le 5 janvier, mais le pouvoir chaviste n'a pas reconnu ce vote.
"La France soutient l'organisation rapide d'une élection présidentielle libre et transparente" au Venezuela, a encore tweeté Emmanuel Macron.
La France fait partie de la cinquantaine de pays, dont les Etats-Unis, qui reconnaissent Juan Guaido comme président par intérim du pays sud-américain.
Répondant sur Twitter à M. Macron, Jorge Arreaza, ministre des Affaires étrangères de Nicolas Maduro, a interpellé le président français sur la "répression" des manifestations qui ont eu lieu ces derniers mois en France.
"Un gouvernement sourd et arrogant (...) ne peut donner de leçons de démocratie à personne, et certainement pas au Venezuela", a écrit Jorge Arreaza en français.
Soutenu par les États-Unis, une partie de la communauté internationale et de la population vénézuélienne, Juan Guaido est en Europe pour demander de l'aide.
"Seuls, nous n'y arriverons pas", a-t-il affirmé jeudi au Forum économique mondial de Davos, estimant lutter contre un "conglomérat international et criminel".
"Nous avons besoin de votre aide", a-t-il dit, alors qu'au Venezuela ses bureaux ont été perquisitionnés mardi.
Mercredi il avait été accueilli chaleureusement à Bruxelles par les dirigeants de l'Union européenne, qui n'avaient toutefois pas annoncé de mesures concrètes pour influencer le processus politique dans son pays.
Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.
A quelques mois des élections municipales de mars 2026, la Commission nationale des comptes de campagne et de financements politiques s’inquiète des risques de corruption liés au narcotrafic qui pourraient peser sur les scrutins, et les maires une fois élus.
Les promeneurs, touristes ou Parisiens qui déambulent sur le parvis de Notre-Dame, s’imaginent-ils qu’à quelques pas de là se dressait au Moyen Âge, l’une des plus somptueuses résidences d’Europe ? Et surtout, comment, six siècles plus tard, le tout premier palais de nos rois, bâti sur l’île de la Cité, au beau milieu de la capitale, a-t-il pu devenir ce fantôme de l’Histoire ? Dans son documentaire Le mystère du palais disparu, Stéphane Jacques retrace l’enquête menée par un trio de scientifiques spécialistes de la reconstitution numérique.
Suite aux « fausses informations » relayées sur le sujet de la « labellisation » des médias, l’Elysée a décidé de vite les démentir, via une vidéo sur X. Une nouvelle stratégie de communication, à l’œuvre depuis quelques mois, déjà observée lors d’une prétendue prise de cocaïne par Emmanuel Macron. Lui-même « victime » des affres des réseaux avec l’infox Jean-Michel Trogneux, il est d’autant plus sensibilisé à cet enjeu démocratique.