Emmanuel Macron prêt à mettre en marche son gouvernement
Après avoir nommé son Premier ministre lundi, Emmanuel Macron s’apprête à dévoiler la composition du gouvernement qu’il a concocté avec Édouard Philippe. Une annonce qui devait intervenir hier, mais qui a été reportée pour vérifier la situation fiscale des nommés et l’absence de conflits d’intérêts.

Emmanuel Macron prêt à mettre en marche son gouvernement

Après avoir nommé son Premier ministre lundi, Emmanuel Macron s’apprête à dévoiler la composition du gouvernement qu’il a concocté avec Édouard Philippe. Une annonce qui devait intervenir hier, mais qui a été reportée pour vérifier la situation fiscale des nommés et l’absence de conflits d’intérêts.
Public Sénat

Par Alice Bardo

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Fin du suspense à 15h. C’est du moins ce qui a été annoncé par l’Élysée hier, après qu’Emmanuel Macron ait décidé de reporter la nomination des quinze ministres qui composeront son gouvernement. En cause, la volonté de s’assurer que la future équipe menée par Édouard Philippe sera irréprochable sur le plan fiscal et vierge de tout conflit d’intérêts. Raison plus officieuse : les tractations seraient toujours en cours. Il s’agirait notamment de convaincre Nicolas Hulot d’être à la tête du ministère de l’Écologie.

Conséquence de ce report, celui du Conseil des ministres, qui devait se tenir ce matin et qui aura lieu jeudi. Quant au déjeuner prévu aujourd’hui entre Emmanuel Macron et le président du Conseil européen, Donald Tusk, il a été décalé à ce soir.  Une rencontre qui fait suite à la rencontre de lundi entre le Président français et Angela Merkel, à Berlin, afin de préparer ensemble la réforme de l’Europe.

Partager cet article

Dans la même thématique

MANIFESTATION BLOQUONS TOUT
9min

Politique

La taxe Zucman plébiscitée par 86 % des Français : « Il se passe un truc massif et transpartisan dans le pays »

Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».

Le

SIPA_01215443_000022
8min

Politique

Nouveau gouvernement : Les Républicains tiraillés entre « rupture » et maintien au pouvoir

Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.

Le