Emmanuel Macron sera-t-il un président par défaut s’il est élu dimanche?
Invité sur le plateau de Présidentielle 360, le politologue Laurent Bouvet s’interroge sur la situation inédite qui se posera pour Emmanuel Macron, si celui-ci est élu à la présidence de la République dimanche 7 mai.

Emmanuel Macron sera-t-il un président par défaut s’il est élu dimanche?

Invité sur le plateau de Présidentielle 360, le politologue Laurent Bouvet s’interroge sur la situation inédite qui se posera pour Emmanuel Macron, si celui-ci est élu à la présidence de la République dimanche 7 mai.
Public Sénat

Par Public sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Pour Laurent Bouvet, politologue et professeur en sciences politiques, la façon atypique dont Emmanuel Macron se retrouve au second tour, le met face à une situation paradoxale : « Il a réussi un coup extraordinaire dans la vie politique française (…) Il arrive, il n’a jamais été élu (…), il élimine toutes les familles de la vie politique française (….) [et] il est là. » Mais, le problème, selon Laurent Bouvet, c’est que beaucoup n’adhèrent pas à son programme : « Il est certainement celui qui va arriver comme président de la République le moins bien élu (…) du point de vue de l’adhésion à son projet ».

Pourtant le politologue estime que ce qui semblerait être un inconvénient pourrait se transformer en avantage et lui permettre de « mieux réussir son quinquennat que les deux présidents [Nicolas Sarkozy et François Hollande NDLR] élus avec un fort taux d’adhésion ».

Le fait qu’il y ait peu de risques d’être déçus, lorsque l’on n’attend rien d’un président élu, serait donc la possible recette ?

Partager cet article

Dans la même thématique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale
7min

Politique

« La copie n’est pas acceptable aujourd’hui » : le Sénat s’apprête à modifier en profondeur le budget 2026 de la Sécurité sociale

À la veille du coup d’envoi des débats en séance publique sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, les rapporteurs de la majorité sénatoriale veulent se montrer intraitables sur le retour des principales mesures d’économies et la disparition des mesures les plus coûteuses, comme la suspension de la réforme des retraites.

Le

Emmanuel Macron sera-t-il un président par défaut s’il est élu dimanche?
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le