Depuis 2010, parmi les nouveaux métiers répertoriés par Pôle emploi, sept sur dix appartiennent au domaine du numérique, un secteur qui recrutera 191.000 personnes d'ici 2022, a déclaré mardi la ministre du Travail Myriam El Khomri.
"Sur 149 nouveaux métiers apparus depuis 2010, tels qu'ils sont recensés par le référentiel ROME de Pôle emploi, 105 appartiennent au domaine du numérique", soit 70,5%, a dit la ministre, selon le texte de son discours en ouverture des Rencontres de l'Emploi, un colloque organisé par Pôle emploi.
En France, "50.000 postes sont non pourvus dans le secteur du numérique et 191.000 postes seront à pourvoir d'ici 2022", a-t-elle ajouté.
"Parler du numérique et d'emploi, c’est souvent faire peur, car chacun pense aux emplois qui seraient menacés (...) ou aux secteurs d'activité qui seraient +ubérisés+", a admis la ministre.
Selon la ministre du Travail, en France, "50.000 postes sont non pourvus dans le secteur du numérique et 191.000 postes seront à pourvoir d'ici 2022"
AFP/Archives
Mais "la loi travail a posé les bases de protections inédites", a-t-elle assuré, citant le droit à la déconnexion, le compte personnel d'activité, censé permettre à ceux qui en ont besoin de se former, et la nouvelle obligation des plateformes comme Uber de verser des cotisations formation et accidents du travail pour leurs collaborateurs.
Myriam El Khomri a aussi vanté les mérites du label Grande Ecole du numérique, lancé fin 2015 par le gouvernement, qui "rassemble un réseau de 171 formations sur l'ensemble du territoire" et bénéficie à "4.000 jeunes".
Les sénateurs PS défendent une proposition de loi constitutionnelle qui limite strictement toute modification de la loi de 1958 au seul article 89 de la Constitution. Une réaction à un texte du RN sur l’immigration, qui reviendrait à transformer la France en « régime autoritaire, avec des mesures illibérales », selon le sénateur PS Eric Kerrouche.
Alors que les relations se sont dégradées entre la majorité sénatoriale et le premier ministre, Sébastien Lecornu s’est rendu à la conférence des présidents du Sénat. Si le geste « a été salué par le président Larcher », il reste insuffisant pour gommer les « frustrations » de sénateurs qui apprennent maintenant les concessions faites au PS « en regardant la télé ». Cherchant à « dramatiser », selon l’un des participants, « il a dit que "censure vaudra démission et que ça vaudra dissolution" ».
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Reçu ce matin par le Premier ministre pour un point d’étape sur la première partie de la discussion budgétaire à l’Assemblée nationale, François Patriat considère que Sébastien Lecornu a choisi « une voie différente qui permettrait d’aboutir » à un accord sur le PLF, sans recours au 49-3.