Emplois aidés: les petites villes dénoncent la « précipitation »
L'Assocation des petites villes de France (APVF) dénonce la "précipitation" avec laquelle la baisse du nombre d'emplois aidés a...

Emplois aidés: les petites villes dénoncent la « précipitation »

L'Assocation des petites villes de France (APVF) dénonce la "précipitation" avec laquelle la baisse du nombre d'emplois aidés a...
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L'Assocation des petites villes de France (APVF) dénonce la "précipitation" avec laquelle la baisse du nombre d'emplois aidés a été décidée par le gouvernement, dans un courrier adressé mardi à la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.

Olivier Dussopt, président de l'APVF et député socialiste de l'Ardèche, fait part à la ministre "de la vive inquiétude des élus locaux, et tout particulièrement des maires des petites villes".

Très utilisés par les communes, les emplois aidés "permettent à des personnes en situation de précarité de se rapprocher de l'emploi" et de "conforter l'offre de services publics de proximité des collectivités", souligne le maire d'Annonay.

L'APVF "s'émeut de la précipitation avec laquelle cette remise en cause des contrats aidés semble avoir été décidée". Confrontées "à des enjeux de ressources humaines importants dans la perspective de la rentrée scolaire notamment", les collectivités "n'ont été informées que très récemment et encore partiellement" de cette décision, déplore son président.

La diminution annoncée du nombre d'emplois aidés suscite l'inquiétude de nombreux élus, en métropole et outre-mer. Les collectivités ont fréquemment recours à ce type de contrats, notamment dans le secteur périscolaire. Mais le dispositif est jugé onéreux et "peu efficace" par le gouvernement, qui entend investir dans la formation pour lutter contre le chômage.

293.000 contrats aidés sont au total programmés cette année, contre 459.000 signés en 2016.

L'APVF, qui fédère les villes de 2.500 à 25.000 habitants, revendique près de 1.200 adhérents.

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