Emplois fictifs au Parlement européen: Jean-Marie Le Pen refuse de recevoir les policiers
Jean-Marie Le Pen a fait valoir son immunité d'eurodéputé pour ne pas recevoir des policiers anti-corruption qui voulaient l...

Emplois fictifs au Parlement européen: Jean-Marie Le Pen refuse de recevoir les policiers

Jean-Marie Le Pen a fait valoir son immunité d'eurodéputé pour ne pas recevoir des policiers anti-corruption qui voulaient l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Jean-Marie Le Pen a fait valoir son immunité d'eurodéputé pour ne pas recevoir des policiers anti-corruption qui voulaient l'entendre le 21 juin sur l'affaire des emplois présumés fictifs du RN (ex-FN) au Parlement européen, a-t-on appris dimanche auprès de son conseiller.

"Tout était en place pour les recevoir, mais le comportement des autorités policières a été tellement arrogant que Jean-Marie Le Pen ne l'a pas admis et les a renvoyées, dans le cadre de son immunité parlementaire", a déclaré à l'AFP Lorrain de Saint Affrique, confirmant une information du Journal du Dimanche.

Les policiers de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) voulaient entendre l'eurodéputé et ancien président du Front national (devenu Rassemblement national le 1er juin) sur cette affaire, dans laquelle plusieurs assistants et eurodéputés ou ex-eurodéputés - dont sa fille et présidente du RN Marine Le Pen - ont été mis en examen.

Compte tenu de l'âge, 90 ans, et de l'état de santé de M. Le Pen, qui était alors hospitalisé, les policiers lui avaient proposé de l'entendre dans ses bureaux à Montretout (Saint-Cloud, Hauts-de-Seine).

"Mais il y a eu un problème épidermique de comportement qui n'était pas conforme à l'idée que Jean-Marie Le Pen se fait de son statut d'élu et de son rôle historique au FN", a expliqué le conseiller.

Le cofondateur du FN a été hospitalisé 11 jours en juin pour les suites d'une mauvaise grippe, séjour au cours duquel il a fêté ses 90 ans avant de rejoindre son domicile le 23 juin.

Celui qui a présidé le FN près de quarante ans est visé par des procédures de recouvrement pour ces emplois d'assistants considérés comme fictifs par le Parlement européen.

Le Tribunal de l'UE a ainsi confirmé que Jean-Marie Le Pen devait rembourser 320.000 euros au Parlement européen.

Marine Le Pen doit aussi rembourser près de 300.000 euros au Parlement européen en raison de l'emploi douteux d'une assistante parlementaire quand elle était eurodéputée, avait confirmé le 19 juin la justice européenne.

Partager cet article

Dans la même thématique

Emplois fictifs au Parlement européen: Jean-Marie Le Pen refuse de recevoir les policiers
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Emplois fictifs au Parlement européen: Jean-Marie Le Pen refuse de recevoir les policiers
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le