Emplois fictifs présumés au MoDem: Bayrou rassure ses militants

Emplois fictifs présumés au MoDem: Bayrou rassure ses militants

Le président du MoDem François Bayrou a tenu à rassurer ses militants en leur exprimant dans une lettre sa "détermination" et son...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le président du MoDem François Bayrou a tenu à rassurer ses militants en leur exprimant dans une lettre sa "détermination" et son "amitié" après sa mise en examen vendredi pour de présumés emplois fictifs qui n'ont selon lui "jamais" existé.

Ce proche d'Emmanuel Macron a été mis en examen pour complicité de détournement de fonds publics dans l'enquête des assistants d'eurodéputés du Mouvement démocrate (MoDem). Une douzaine de responsables du parti ont aussi été mis en examen, dont l'ex-eurodéputée Sylvie Goulard, l'ancien garde des Sceaux Michel Mercier ou la vice-présidente du MoDem Marielle de Sarnez.

"À vous qui êtes si engagés, qui partagez chaque jour de nos combats, je tiens à dire notre détermination collective et mon indéfectible amitié", écrit le responsable centriste à ses militants, dans une lettre datée de dimanche, dont l'AFP a obtenu une copie.

L'ancien ministre assure que son parti "ne s'est jamais servi des institutions européennes pour son avantage" et "n'a jamais utilisé d’emplois fictifs".

"Tous les assistants parlementaires européens dont le nom est cité par les journaux, sans exception, ont travaillé pour les parlementaires dont ils étaient les collaborateurs et sous leur responsabilité directe", détaille le maire de Pau.

"Certains d’entre eux bénéficiaient de contrats à temps partiel, partagés avec notre mouvement, qui sont -et heureusement !- parfaitement légaux", ajoute-t-il.

Il juge en outre cette pratique "parfaitement morale" parce qu'un "parlementaire a besoin de son parti pour l'accomplissement de sa mission".

François Bayrou juge "douloureuses" les accusations portées contre le MoDem, victime selon lui "de délation et de diffamation de la part de personnalités fragiles et surtout d'adversaires politiques avec qui nous avons été en affrontement et en procès", même si "une calomnie ne fait pas une réalité".

Le fondateur du MoDem, qui compte trois ministres au gouvernement, admet que cette mise en examen est "un défi de plus", alors que ces poursuites pourraient fragiliser sa position au sein de la majorité présidentielle.

Dans la même thématique

Emplois fictifs présumés au MoDem: Bayrou rassure ses militants
4min

Politique

Budget 2025 : « Le message qui est envoyé est dramatique, ce n’est pas un coup de rabot, on y est allé à la hache », déplore Guillaume Gontard

Avant la commission mixte paritaire sur le budget, les oppositions formulent leurs réserves sur le texte issu du Sénat. Sur le plateau de Parlement Hebdo, l'écologiste Guillaume Gontard dénonce un budget « totalement austéritaire », le député RN, Gaëtan Dussausaye, évoque un « budget de punition sociale ». Néanmoins, le fond des critiques et la position à adopter en cas de recours au 49-3 divergent.

Le

DOUAI : GERALD DARMANIN
5min

Politique

Narcotrafiquants : Gérald Darmanin annonce une première prison de haute sécurité fin juillet

Alors qu’approche l’examen à la chambre haute, de la proposition de loi sénatoriale et transpartisane sur le narcotrafic, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin a annoncé, la mise en place d’une première prison de haute sécurité fin juillet, et deux autres d’ici deux ans, pour détenir « plus de 600 » narcotrafiquants « particulièrement dangereux ».

Le

Emplois fictifs présumés au MoDem: Bayrou rassure ses militants
2min

Politique

Budget 2025 : « La copie qui sort du Sénat propose plus de 6 milliards d’économies par rapport au projet initial du gouvernement », se félicite Jean-François Husson

Ce 23 janvier, le Sénat a adopté le projet de loi de finances pour 2025. « Une satisfaction » pour son rapporteur général, le sénateur Les Républicains Jean-François Husson. Le travail n’est toutefois pas terminé : le texte doit encore aboutir à un accord entre sénateurs et députés en commission mixte paritaire.

Le