Emplois menacés chez Vallourec: Bertrand exprime sa « totale incompréhension »
Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a exprimé sa "totale incompréhension" après l'annonce de Vallourec de...

Emplois menacés chez Vallourec: Bertrand exprime sa « totale incompréhension »

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a exprimé sa "totale incompréhension" après l'annonce de Vallourec de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand, a exprimé sa "totale incompréhension" après l'annonce de Vallourec de fermer une ligne de production sur le site de Saint-Saulve (Nord) employant 164 salariés, dans un courrier adressé au ministre de l’Économie et transmis samedi à l'AFP.

"C’est avec une vive émotion et une totale incompréhension que nous avons appris la fermeture de la ligne de finition de tubes chaudières", est-il écrit dans ce courrier daté de jeudi et cosigné par Xavier Bertrand (divers droite), Valérie Létard (sénatrice UC du Nord) et Laurent Degallaix (président UDI de Valenciennes Métropole).

Le fabricant de tubes sans soudure Vallourec a annoncé mercredi la fermeture de cette ligne, affirmant que cette activité subissait "de plein fouet la baisse continue des volumes dans l'énergie électrique conventionnelle, et ce dans un environnement extrêmement concurrentiel".

Cette annonce intervient alors que des discussions sont en cours pour le sauvetage de l'aciérie Ascoval de Saint-Saulve, dans lesquelles Vallourec est partie prenante avec l'Etat et le groupe suisse Schmolz + Bickenbach.

"Lors de nos nombreuses rencontres" au sujet de la "restructuration d’Ascoval", en présence de la direction du groupe Vallourec, "il n’a jamais été question" d’un "nouveau plan social laissant présager une éventuelle fermeture d’une ligne de production", ont regretté les signataires.

"Face à la brutalité de cette décision, nous nous interrogeons sur la stratégie du groupe et la transparence des déclarations qui nous sont faites", ont-ils ajouté, réclamant au ministre des "solutions concrètes" pour "l'ensemble des salariés concernés et le devenir du site".

"La colère, le sentiment de trahison sont grands dans le Valenciennois, parmi les salariés, la population et les élus locaux à qui revient la charge d’assumer les conséquences sociales et économiques de tels choix", a pour sa part réagi Michelle Gréaume, sénatrice PCF du Nord, dans un courrier adressé également au ministre de l’Économie.

Dans un communiqué, Philippe Eymery, conseiller régional FN, a dénoncé quant à lui "les jeux irresponsables de meccanos industriels" qui "engendrent casse sociale" ainsi que les "ambivalences d'un État faible sans politique industrielle coordonnée".

Après l'annonce mercredi de la fermeture de cette ligne, les salariés du site de Saint-Saulve ont décidé en assemblée générale d'engager une grève reconductible, a indiqué à l'AFP Jean-Claude Triboulet, délégué CFDT. "Jeudi et vendredi l'usine était à l'arrêt et une nouvelle réunion est prévue lundi avec les salariés", a-t-il affirmé.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01212671_000009
6min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le