Avant la commission mixte paritaire sur le budget, les oppositions formulent leurs réserves sur le texte issu du Sénat. Sur le plateau de Parlement Hebdo, l'écologiste Guillaume Gontard dénonce un budget « totalement austéritaire », le député RN, Gaëtan Dussausaye, évoque un « budget de punition sociale ». Néanmoins, le fond des critiques et la position à adopter en cas de recours au 49-3 divergent.
« En aucun cas » les pensions de réversion actuelles seront remises en cause, selon Philippe
Par Public Sénat
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Edouard Philippe a répété lundi qu'en "aucun cas" le gouvernement ne remettrait en cause les pensions de réversion versées actuellement, même si une "réflexion" est engagée pour remettre à plat de manière générale tout le système des retraites.
"Il n'y a aucun projet du gouvernement tendant à changer les règles qui s'appliquent en matière de pensions de réversion", a martelé sur RTL le Premier ministre.
"Je vais vous le dire de la manière la plus claire qui soit car tout ça m'insupporte depuis que le débat est né", a-t-il insisté.
Soulignant qu'une "grande réforme" des retraites était en cours d'élaboration et devait aboutir "l'année prochaine", le Premier ministre a promis qu'"en aucun cas nous ne travaillons à remettre en cause les pensions de réversion qui existent aujourd'hui".
Le gouvernement s'escrime depuis plusieurs jours à éteindre les inquiétudes soulevées par les organisations syndicales, la gauche et la droite, qui ont évoqué la possibilité d'un coup de rabot voire d'une suppression de ces pensions.
Ces pensions concernent 4,4 millions de bénéficiaires, dont 89% de femmes. Les craintes autour d'une possible remise en cause avaient été alimentées par une question, posée dans un document du Haut-commissariat à la réforme des retraites, puis sous une autre forme sur la plateforme en ligne: "Doit-on maintenir des pensions de réversion?"