Suspension de la réforme des retraites, pas de 49.3, budget : ce qu’il faut retenir du discours de politique générale de Sébastien Lecornu

C’était l’heure de vérité pour Sébastien Lecornu. Le Premier ministre a prononcé ce mardi sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale. Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’à la présidentielle 2027. Suivez le fil de la journée sur notre live.
Rédaction Public Sénat

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Le discours de politique générale de Sébastien Lecornu était très attendu. Il aura duré 34 minutes. Le Premier ministre a réitéré qu’il n’utiliserait pas le 49.3, et qu’il partagera « le pouvoir avec le Parlement. Sur le budget, il promet que « la loi se fera au Parlement, non à Bercy ». Mais surtout Sébastien Lecornu a annoncé la suspension de la réforme des retraites jusqu’en 2028 et promet un débat au Parlement. Aucun relèvement de l’âge de départ n’interviendra jusqu’à la présidentielle, ni modification de la durée de cotisation. Les deux conditions que réclamait le PS. Les députés socialistes affirment qu’ils ne censureront pas dans l’immédiat le gouvernement Lecornu II.

Lire notre article : Déclaration de politique générale : le PS prêt à ne pas censurer le gouvernement Lecornu

 

15h35

Les groupes politiques prennent la parole

Sébastien Lecornu a terminé son discours de politique générale, les groupes politiques prennent ensuite la parole.

15h34

« Les seuls qui se réjouiraient d’une crise, d’une panne budgétaire, ne sont pas les amis de la France », lance Sébastien Lecornu

Après à peine une demi-heure de discours, le Premier ministre conclut déjà sa déclaration de politique générale. « Les seuls qui se réjouiraient d’une crise, d’une panne budgétaire, ne sont pas les amis de la France », lance Sébastien Lecornu. « Je ne vous ai pas fait un discours de politique générale convenu », ajoute-t-il, promettant de « faire des propositions » prochainement sur « les questions de sécurité, d’immigration, d’énergie, de transition écologique, d’éducation, du numérique ». Ce dernier a répété que son équipe de ministres était « un gouvernement de mission ».

15h32

Sébastien Lecornu va proposer « un projet de loi pour renforcer le pouvoir local »

« Je proposerai en décembre un projet de loi pour renforcer le pouvoir local, un nouvel acte de décentralisation », lance Sébastien Lecornu. « Il ne faut pas décentraliser des compétences : il faut décentraliser des responsabilités, avec des moyens budgétaires et fiscaux et des libertés, y compris normatives », exhorte le Premier ministre à la tribune de l’Assemblée nationale. Il indique que ce texte pourrait être une « formidable occasion de repenser complètement notre planification écologique et énergétique ».

15h30

Sébastien Lecornu annonce la discussion d’un texte sur la Nouvelle-Calédonie « avant la fin de l’année »

Sébastien Lecornu évoque « une urgence sensible » à traiter au sujet de « la réforme institutionnelle » de la Nouvelle-Calédonie. « La fin des accords de Nouméa a laissé un vide institutionnel qu’il faut combler pour permettre la paix sur le Caillou », explique le Premier ministre. « L’accord de Bougival permet un chemin de réconciliation. Il doit être transcrit dans la Constitution. » Un texte sera proposé à la discussion « avant la fin de l’année », dit-il.

Un projet de loi concernant la vie chère dans les territoires d’outre-mer est également « prêt », précise Sébastien Lecornu, tout comme un texte « constitutionnel » sur la Corse.

15h25

Sébastien Lecornu annonce la suspension de la réforme des retraites jusqu’en janvier 2028

Ce sont quelques mots, qui vont peut-être assurer la non-censure du gouvernement Lecornu. « Je proposerai au Parlement dès cet automne que nous suspendions la réforme de 2023 sur les retraites jusqu’à l’élection présidentielle. Aucun relèvement de l’âge n’interviendra à partir de maintenant jusqu’à janvier 2028, comme l’avait précisément demandé la CFDT », a annoncé Sébastien Lecornu, lors de sa déclaration de politique générale, ajoutant : « En complément, la durée d’assurance sera elle aussi suspendue restera à 170 trimestres jusqu’à janvier 2028 ». Soit les deux points que demandait Le PS pour ne pas censurer.

« Suspendre pour suspendre n’a aucun sens. La suspension en préalable de rien serait irresponsable. Cette suspension doit installer la confiance nécessaire pour bâtir de nouvelles solutions. La suspension pour faire mieux est la solution si chaque acteur sait en tirer quelque chose », ajoute encore le premier ministre à la tribune.

« L’Assemblée nationale voulait débattre à nouveau des retraites. Elle en débattra »

Le premier ministre s’est aussi engagé à un « nouveau débat » sur notre système de retraite, ajoutant : « L’Assemblée nationale voulait débattre à nouveau des retraites. Elle en débattra. Et chaque parlementaire pourra défendre ses opinions ».

« L’Assemblée voulait que le gouvernement suspende la réforme en attendant un débat. Une solution, un vote. Je le fais. Ce qui permettra d’éclairer le débat lors de la prochaine présidentielle », insiste le locataire de Matignon.

« Mais je veux être très clair, je n’endosserai pas n’importe quoi. Le coût de la suspension pour notre système de retraite est de 400 millions d’euros en 2026 et de 1,8 milliard en 2027. Cette suspension bénéficiera à terme à 3,5 millions de Français. Elle devra donc être compensée financièrement, y compris par des mesures d’économies. Elle ne pourra pas se faire par un déficit accru », prévient Sébastien Lecornu, qui ajoute : « Je n’endosserai pas un résultat qui mettrait en danger la crédibilité de notre pays et encore moins notre système de retraite tout entier. Je fais des pas en avant, à chacun aussi d’en faire ».

« Dans les prochaines semaines, une conférence sur les retraites et le travail, en accord avec les partenaires sociaux »

Pour Sébastien Lecornu, « suspendre doit être une opportunité. Débattre de la question des retraites n’est pas seulement une équation financière. Elle est partie intégrante de notre contrat social. Et ce contrat a besoin lui aussi d’une refondation, d’innovation de rupture. Ce gouvernement est prêt à renforcer le paritarisme », et à faire le pari « de la démocratie sociale », soutient le premier ministre.

Il annonce vouloir « organiser dans les prochaines semaines une conférence sur les retraites et le travail, en accord avec les partenaires sociaux. Grâce à la suspension, cette conférence aura le temps de se prononcer avant l’élection présidentielle », en ouvrant tous les sujets : « Retraite par point, par capitalisation » ou « d’autres qui veulent abandonner toute référence d’âge ».

15h19

« La loi se fera ici, pas à Bercy »

Le Premier ministre promet un changement de méthode pour l’examen des textes budgétaires. « Le gouvernement proposera, nous débattrons, vous voterez » : à plusieurs reprises ce passage est revenu comme un refrain dans le début du discours. « La loi se fera ici, pas à Bercy », a-t-il insisté. Symbole de la rupture affichée, le Premier ministre a même fait savoir qu’il ouvrira lui-même la discussion générale du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale à l’Assemblée nationale.
Indiquant que le projet de loi de finances prévoit un déficit budgétaire à 4,7 % du PIB, il a répété que l’effort minimal devrait prévoir un retour à un déficit de 5 %, un « impératif de souveraineté s’impose à nous tous ». La feuille de route comportera en particulier, des mesures sur la réforme de l’État – « on peut faire beaucoup », a-t-il prévenu – et la lutte contre les fraudes sociales et fiscales.
Au niveau de la fiscalité, il a confirmé « des hausses d’impôts ciblées et exceptionnelles pour certaines très grandes entreprises ». En parallèle, la baisse de la CVAE (cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises), « impôt qui pèse sur la production de nos petites et moyennes entreprises », reprendra.
Sur fiscalité des très grandes fortunes, le Premier ministre a reconnu des « anomalies » mais souligne qu’il faut « aussi être vigilant au consentement à l’impôt ». L’encadrement de l’optimisation fiscale, en agissant sur les holdings, est « une première réponse », selon lui. Il promet également une « contribution exceptionnelle des grandes fortunes », en affectant son produit au « financement des investissements du futur qui touchent à notre souveraineté, pour les infrastructures, la transition écologique ou la défense ».
15h14

Sébastien Lecornu : « Partager le pouvoir avec le Parlement, voici incontestablement une rupture »

15h10

Sébastien Lecornu : la « crise de régime » n’aura « pas lieu »

15h07

« J’ai proposé un gouvernement de mission, il n’agira qu’avec l’Assemblée et le Sénat », affirme Sébastien Lecornu

15h04

« Le Parlement aura le dernier mot », promet Sébastien Lecornu

Le Premier ministre vient de commencer sa déclaration de politique générale. Visant la France insoumise et le Rassemblement national, Sébastien Lecornu avance que « certains veulent que la situation tourne à la crise de régime, mais elle n’aura pas lieu », justifiant avoir accepté la « mission confiée par Emmanuel Macron » parce que « la France doit avoir un budget ». Il dresse le tableau de la situation politique actuelle : « Le déclin n’est pas certain, le progrès non plus ».

« Tout dépend de la capacité à innover », poursuit-il, « c’est vrai pour le gouvernement ». Il défend la nomination de ses nouveaux ministres , qui « incarne le renouvellement avec l’entrée d’experts ». Avec un mot d’ordre : « tenir le gouvernement le plus éloigné possible des divergences », et « incarner l’ouverture au débat ». Il promet ainsi de « partager le pouvoir avec les députés », en confirmant le non-recours au 49-3, « une rupture », selon lui. « Le Parlement aura le dernier mot, c’est sa responsabilité », martèle le Premier ministre.

15h00

La séance débute à l’Assemblée nationale

14h45

Le PS « déposera une motion de censure dès ce soir » si Sébastien Lecornu ne reprend pas ses « exigences »

Juste avant la déclaration de politique générale du premier ministre, les socialistes rappellent leurs trois principales demandes pour ne pas censurer le gouvernement : la « suspension immédiate et complète de la réforme des retraites », le renoncement au 49-3 et « l’assouplissement de la trajectoire budgétaire ».

13h40

Sébastien Lecornu prononcera un discours de « droite sociale » et de « sortie de crise », selon son entourage

Le discours que le Premier ministre fera à 15 heures devant l’Assemblée nationale, où il est très attendu sur la réforme des retraites, sera un « discours de sortie de crise », « plus court » que celui de ses prédécesseurs mais « pas un catalogue à la Prévert » qui « remettra le Parlement au coeur de tout », a-t-on ajouté de même source.

13h15

Emmanuel Macron a affirmé en Conseil des ministres que les motions de censure « sont des motions de dissolution », rapporte la porte-parole

Celle qui était déjà la porte-parole du gouvernement de Michel Barnier, a fait son retour dans celui de Sébastien Lecornu. Elle s’est exprimée à la sortie du Conseil des ministres qui s’est tenu dans la matinée à l’Elysée.

Commençant par rappeler l’attachement d’Emmanuel Macron à « l’unité du gouvernement » et à « la stabilité institutionnelle », Maud Bregeon a rapporté que le président de la République considère que les deux motions de censure, déposée par LFI et le RN, « sont des motions de dissolution ». De son côté, Sébastien Lecornu a tenu à insister sur « une crise politique qui n’est pas encore devenue une crise de régime », et de marteler : « Ce gouvernement et les gouvernements de la République et pas des partis », bien qu’ « être arrimé au Parlement, c’est essentiel ». Il a également indiqué à ses ministres l’importance « de bâtir des compromis », « d’être capable de faire le pas qu’il faut ».

Le Conseil des ministres « a été largement dédié » aux projets de loi de finances (PLF) et de loi de finance de la sécurité sociale (PLFSS), avec une ligne claire : passer « nettement » sous la barre des 5 % en 2026, et tenir les objectifs de 5.4 % pour cette année. Ces textes « traduisent un choix de souveraineté », de « protection des Français », « de maîtrise des dépenses sans abîmer les services publics », et doivent permettre « de mettre à contribution les grandes entreprises, les plus fortunés tout en soutenant la croissance et l’emploi ».

« Ce budget est un point de départ, pas un point d’arrivée », a martelé Maud Bregeon. Avant d’enjoindre les forces politiques à ne « pas avoir peur de s’engager dans le débat budgétaire dans ce grand moment de rupture qui exclut l’utilisation du 49.3 ». « C’est une rupture totale », estime-t-elle, « personne ne peut l’ignorer ». Alors que la survie de ce nouveau gouvernement semble suspendue au bon vouloir des socialistes, qui attendent au tournant Sébastien Lecornu sur le futur de la réforme des retraites, la porte-parole du gouvernement les appelle à ne pas « s’enfermer dans une crise politique sans lendemain ». « S’ils veulent censure qu’ils le fassent, mais qu’il le fassent sur la base d’un texte et des débats ».

Autres textes à l’ordre du jour : le projet de loi relatif à la lutte contre les fraudes sociales et fiscales, qui devra s’atteler à « mieux détecter les abus », « renforcer les sanctions » et « mieux recouvrer les montants », le projet de loi constitutionnelle relatif à la Nouvelle-Calédonie, traduction juridique de l’accord de Bougival signé cet été.

Interrogée à plusieurs reprises quant aux pistes de suspension de la réforme des retraites, Maud Bregeon a botté en touche, renvoyant systématiquement vers la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu à 15 heures. En insistant néanmoins sur le « besoin » de la France de se doter d’un budget d’ici le 31 décembre 2025. Et d’ajouter : « Nous devons changer nos habitudes de raisonnement, ce n’est pas le gouvernement qui décide et le Parlement qui suit, mais le gouvernement qui propose et le Parlement qui vote ».

12h30

« Personne dans le groupe ne peut voter la censure », affirme Laurent Wauquiez

A l’occasion d’une réunion de groupe des LR à l’Assemblée nationale, composé de 50 députés et présidé par Laurent Wauquiez, ce dernier a assuré que « personne dans le groupe ne peut voter la censure ». Tout en mettant en garde quant à une chute du gouvernement Lecornu II, qui pourrait mener à une « dissolution et pas de budget ». Une large partie des députés LR s’était montrée favorable à la participation à l’exécutif, alors que le parti s’était positionné contre.

11h12

« Nous censurerons tous les gouvernements Macron », menace Marine Le Pen

En préambule d’une réunion intergroupe RN/UDR, Marine Le Pen a critiqué une « coalition de mouvements qui, sous l’impulsion des macronistes, qui fait absolument tout pour empêcher la tenue de nouvelles élections », « hors LFI », concède la patronne du Rassemblement national.

« Le Parti socialiste est en train de se faire méchamment balader » lors des négociations sur le budget 2026, affirme Marine Le Pen. Et d’ajouter : « A l’indignité de s’être fait acheter, va s’ajouter le ridicule de s’être fait rouler ». Les Républicains en prennent aussi pour leur grade, « ils sont à front renversé », « on ne peut pas dire que c’est un exemple de discipline ».

L’occasion aussi pour l’extrême droite de taper de nouveau sur les pistes budgétaires pour 2026 du gouvernement : « Tous les défauts que nous reprochions aux budgets de Monsieur Bayrou et de Monsieur Barnier, on les retrouve dans le budget de Monsieur Lecornu ». La ligne du parti est claire : « Nous censurerons tous les gouvernements Macron, il peut toujours essayer d’épuiser ses troupes… ». A commencer par la motion de censure déposée hier, qui sera examinée jeudi matin.

10h35

« Nous allons redéposer une motion de destitution », prévient Mathilde Panot

La cheffe de file des députés LFI a réaffirmé sa volonté de destituer le président de la République, précisant que « nous allons redéposer une motion de destitution », fustigeant une nouvelle fois une réforme des retraites « imposée » aux Français et aux députés par 49.3. Déjà la semaine dernière, le parti avait déposé une première motion, jugée irrecevable à quelques voix près par le bureau de l’Assemblée nationale, « du fait du RN », condamne Mathilde Panot. « C’est la deuxième fois, en un moins d’une année, que Marine Le Pen et ses amis sauvent Emmanuel Macron ».

Sur la dissolution, l’élue insoumise considère que « ce n’est pas la solution, parce que le problème n’est pas à l’Assemblée nationale, le problème est à l’Elysée ». Et aussi, « parce que rien ne dit qu’il y aurait des résultats différents de l’Assemblée actuellement, et rien ne dit que le président de la République respecterait les résultats ».

10h30

Le RN votera toutes les motions de censure, déclare Marine Le Pen

Interrogée sur les pistes budgétaires égrenées ce matin, Marine Le Pen a fustigé un budget « terriblement mauvais », qui « est le budget de Monsieur Bayrou », dénonçant que « le Premier ministre n’a en réalité absolument aucun pouvoir ». La cheffe de file du RN a déploré que « les dépenses continuent à augmenter, au bas mot, de 25 milliards », « des petites taxes, plus des petites taxes… ça finit par peser de manière insupportable sur les Français ».

« Nous n’avons rien à attendre de ce gouvernement, il est largement temps de retourner aux urnes », a-t-elle martelé. Avant de préciser que le RN voterait l’ensemble des motions de censure déposées, pour lesquelles il ne manque qu’ « une poignée de mains », selon elle. Dans le viseur : la position des socialistes. « La sagesse peut revenir à certains », poursuit-elle. Et de mettre en garde : « Si le Parti socialiste veut disparaître, il ne vote pas la censure ».

10h20

Examen des deux motions de censure jeudi à 9 heures

La conférence des présidents de l’Assemblée nationale a déterminé l’examen des deux motions de censure, déposées par La France insoumise et le Rassemblement national, à jeudi matin à 9 heures, selon BFMTV.

10h00

 Le budget et le budget de la Sécu pour 2026 présentés en Conseil des Ministres

A partir de 11 heures, le Conseil des ministres sera réuni autour d’Emmanuel Macron et de Sébastien Lecornu. Sur la table, seront examinés le projet de loi constitutionnelle relatif à la Nouvelle-Calédonie, le projet de loi relatif à la lutte contre les fraudes sociales et fiscales, l’ordonnance relative à la transposition d’une directive de l’UE relative à l’efficacité énergétique, ou encore le projet de loi pour contrôler l’immigration et améliorer l’intégration à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin, dans les iles Wallis et Futuna, en Polynésie française, en Nouvelle Calédonie et dans les Terres australes et antarctiques françaises. Et avec en tête des priorités : les projets de loi de financement de la sécurité sociale et de finances pour 2026, alors que le Premier ministre prononcera sa déclaration de politique générale cet après-midi, sur fond de menaces de censure des socialistes.

09h23

Le Conseil des ministres est reporté d’une heure

Selon BFM, le premier conseil des ministres du gouvernement Lecornu aura lieu à 11h00 au lieu de 10h00. Le projet de budget et le projet de loi de financement de la Sécurité sociale doivent être présentés ce matin.

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