Politique
Invité de la matinale de Public Sénat, le président du groupe MoDem à l’Assemblée nationale, Marc Fesneau, appelle à la retenue et à la responsabilité au sein du camp présidentiel, invitant à « éviter les phrases blessantes ».
Le
Par Simon Barbarit
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Mis à jour le
Après la démission surprise de Sébastien Lecornu la France s’enfonce un peu plus dans la crise politique. Nouveau coup de théâtre, le patron d’Horizons Édouard Philippe, rompt avec Emmanuel Macron et lui a demandé d’organiser « une élection présidentielle anticipée » après l’adoption d’un budget pour 2026.
Le Président de la République qui a missionné Sébastien Lecornu pour tenter de composer une coalition, en poursuivant « d’ultimes négociations » avec les forces politiques.
Le Premier ministre reçoit les cadres du socle commun ce matin mais une bonne partie manque à l’appel. Les Républicains de Bruno Retailleau, Edouard Philippe ont décliné. Ce matin, Hervé Marseille le patron de l’UDI annonce faire de même. Reste donc le patron de Renaissance, Gabriel Attal, celui du Modem, Marc Fesneau et les présidents de l’Assemblée nationale et le Sénat, Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher.
Face à « l’affaissement de l’Etat » qui n’« est plus tenu » selon l’ancien Premier ministre, « la sortie de crise, c’est sur lui qu’elle repose ». « On ne va pas faire durer ce que nous vivons depuis six mois pendant 18 mois encore, c’est beaucoup trop long », a estimé sur RTL Édouard Philippe, évoquant « un jeu politique affligeant ».
L’ancien Premier ministre joint donc sa voix à d’autres cadres de LR comme David Lisnard, le maire de Cannes, Valérie Pécresse ou encore Jean-François Copé qui plaident pour une démission d’Emmanuel Macron. A gauche, les Insoumis ont, eux, déposé une motion de destitution.
Un autre ancien Premier ministre Gabriel Attal, patron du parti Renaissance a lui aussi pris ses distances lundi soir avec un Emmanuel Macron, dont il ne comprend « plus les décisions », qui « donnent le sentiment d’une forme d’acharnement à vouloir garder la main », depuis la dissolution en 2024, au lieu de « partager le pouvoir ».
Pour aller plus loin
Bonjour chez vous !