En journées parlementaires à Toulouse, le groupe PS redevient “socialiste”

En journées parlementaires à Toulouse, le groupe PS redevient “socialiste”

La chef de file des socialistes à l'Assemblée, Valérie Rabault, a officialisé lundi à Toulouse lors des journées parlementaires...
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La chef de file des socialistes à l'Assemblée, Valérie Rabault, a officialisé lundi à Toulouse lors des journées parlementaires le nom de son groupe, "socialiste et apparentés", à la place de l'étiquette "Nouvelle gauche" adoptée en 2017.

"Ce groupe forme la troisième force politique, quand on réunit l'Assemblée nationale et le Sénat (..) le parti socialiste est présent dans 60 départements, un parlementaire par département, qui montre qu'il est toujours une force politique extrêmement vivace, extrêmement forte", a lancé la députée devant 200 à 300 militants socialistes de la région Occitanie, martelant sa volonté "d'organiser et de réussir sa reconquête".

Outre un retour à l’appellation historique, adoptée "à l'unanimité" par les trente députés PS, Valérie Rabault a également annoncé "une candidate (socialiste) au perchoir" dont le nom sera dévoilé mardi, a-t-elle précisé.

"Nous avons pris cette décision quand nous avons pris connaissance, cet après-midi, du candidat du groupe majoritaire", a dit la députée déplorant l'investiture de Richard Ferrand par LREM pour devenir le prochain président de l'Assemblée nationale barrant ainsi la route à une candidature féminine.

"Offensive sur le pouvoir d'achat", "plan d'investissement pour la transition écologique", ou "réflexion sur les inégalités sur les territoires", la chef de file socialiste a ensuite révélé la feuille de route résolument à gauche de son groupe.

En préambule de ses deux journées parlementaires dans la ville rose, le premier secrétaire fédéral de Haute-Garonne a donné le ton: "La gauche est souvent venue chercher l'énergie de ses grands combats vers Toulouse et Jaurès, pour trouver un nouvel élan, pour partir d'un socle qui est notre histoire commune" a déclaré Sébastien Vincini, rappelant la venue de François Mitterrand pour son dernier meeting en 1981 ou celle de Jaurès au lendemain de sa défaite aux législatives de 1898.

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