En l’absence de cohabitation, Juppé ne veut pas « d’une obstruction systématique » à Macron
Les Républicains continuent de se diviser après la victoire d’Emmanuel Macron. L’unité semble un lointain rêve. Alors que François Baroin ne cesse de menacer d’exclusion ceux qui se laisseraient tenter par le nouveau Président, force est de constater que ça ne marche pas.

En l’absence de cohabitation, Juppé ne veut pas « d’une obstruction systématique » à Macron

Les Républicains continuent de se diviser après la victoire d’Emmanuel Macron. L’unité semble un lointain rêve. Alors que François Baroin ne cesse de menacer d’exclusion ceux qui se laisseraient tenter par le nouveau Président, force est de constater que ça ne marche pas.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les Républicains continuent de se diviser après la victoire d’Emmanuel Macron. L’unité semble un lointain rêve. Alors que François Baroin ne cesse de menacer d’exclusion ceux qui se laisseraient tenter par le nouveau Président, force est de constater que ça ne marche pas.

« L’exclusion est toujours un aveu de faiblesse » a affirmé depuis sa mairie de Bordeaux Alain Juppé, alors qu’un de ses proches, le député-maire du Havre Edouard Philippe, est cité comme potentiel premier ministre d’Emmanuel Macron.

« Certains évoquent l'hypothèse d'une majorité absolue (de l'alliance LR-UDI, NDLR) qui amènerait à une situation de cohabitation. Si tel n'était pas le cas, il faudrait évidemment que chacun prenne ses responsabilités. Pour ma part, je ne suis pas dans l'état d'esprit d'une obstruction systématique et d'une opposition frontale » à un gouvernement de la majorité présidentielle, a ajouté le maire de Bordeaux. On comprend qu’Alain Juppé ne ferme pas la porte à des soutiens, au cas par cas, à certains textes législatifs, comme le souhaite la sénatrice juppéiste Fabienne Keller.

Éric Woerth, chargé du projet LR pour les législatives, a déclaré pour sa part sur Radio classique qu'il souhaitait « une coexistence » entre Les Républicains et Emmanuel Macron, plutôt qu'une « opposition » ou « cohabitation dure » que défend François Baroin.

Quant à l’ancien ministre Luc Chatel, il n’apprécie pas non plus les menaces d’exclusion. « Les procès de Moscou, ça n’a jamais été ma philosophie » a-t-il expliqué en arrivant au bureau politique des LR ce mardi, « en même temps je crois plus à la démarche collective qu’aux démarches individuelles. C’est être derrière nos candidats aux législatives (…) et c’est les Français qui doivent décider ».

Partager cet article

Dans la même thématique

En l’absence de cohabitation, Juppé ne veut pas « d’une obstruction systématique » à Macron
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

En l’absence de cohabitation, Juppé ne veut pas « d’une obstruction systématique » à Macron
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le