En Marche: Jacob dénonce une attitude de « petits politicards »

En Marche: Jacob dénonce une attitude de « petits politicards »

Christian Jacob, chef de file des députés Les Républicains, a dénoncé vendredi "une attitude de petits politicards" dans "cette...
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Christian Jacob, chef de file des députés Les Républicains, a dénoncé vendredi "une attitude de petits politicards" dans "cette affaires des investitures" de La République en Marche pour les législatives, où "est totalement empêtré", selon lui, Emmanuel Macron.

"On voit bien qu'aujourd'hui il y a un problème de positionnement de M. Macron. Ce qui a été un atout pendant sa campagne électorale, c'est la capacité effectivement de ratisser large (...), mais ce qui a été un atout devient maintenant une difficulté parce qu'il faut que les masques tombent", a déclaré M. Jacob sur Europe 1.

Selon le député-maire de Provins (4ème circonscription de Seine-et-Marne), "il est totalement empêtré dans cette affaire des investitures " et "il ne sait plus comment s'en sortir".

"L'attitude déplorable, parce qu'il n'y a pas d'autre mots, de sommer des candidats de choisir rapidement et de rejoindre le camp Macron en courant (...) , la pantalonnade en face de M. Valls, mais tout ça, ça rime à quoi ?", s'est-il interrogé. "C'est une attitude (...) de petits politicards, c'est ça la réalité", a lâché le chef de file des députés LR.

Interrogé sur l'hypothèse d'un Premier ministre de droite, M. Jacob a martelé que la Ve République "a un fondement parlementaire, la majorité elle se fait à l'Assemblée". "Si on veut que ce soit la droite qui gouverne (...), ça n'est pas en allant dans un gouvernement de gauche, mais c'est en ayant une majorité à l'Assemblée", a-t-il lancé.

A l'adresse du juppéiste Edouard Philippe, dont le nom est régulièrement cité pour Matignon, le chef de file des députés LR a affirmé qu'"il est bien dans sa famille politique, qu'il y a toujours eu toute sa place, que c'est un ami (...) et que sa place est évidemment dans sa famille politique".

"Honnêtement (...), derrière tout ça, il y a un gros numéro de bluff, des petites combines", a-t-il jugé.

Interrogé sur la colère de François Bayrou à la publication de la liste de candidats aux législatives présentée par En Marche!, M. Jacob a encore estimé que "les masques tombent, avec les petites combines, les grosses magouilles". "On nous avait expliqué que tout ça, c'était des accords de fond pour la grande politique, la réalité c'est qu'on a boursicoté des sièges, des places, des postes".

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