« En Marche »: Macron n’a utilisé « aucun centime » de Bercy
Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, n'a utilisé "aucun centime" de Bercy pour son mouvement politique, a affirmé jeudi...

« En Marche »: Macron n’a utilisé « aucun centime » de Bercy

Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, n'a utilisé "aucun centime" de Bercy pour son mouvement politique, a affirmé jeudi...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Emmanuel Macron, candidat à la présidentielle, n'a utilisé "aucun centime" de Bercy pour son mouvement politique, a affirmé jeudi En marche!, après des accusations de parlementaires sur l'utilisation de frais de représentation quand il était ministre de l'Economie.

"Aucun centime du budget du ministère de l’Economie (...) n’a jamais été utilisé pour En Marche !. Toute affirmation du contraire est purement et simplement diffamatoire", affirme le mouvement dans un communiqué. Le candidat à la présidentielle avait déjà appelé mercredi "ceux qui diffament" à s'occuper "de leurs propres turpitudes".

"Après la révélation illégale de sa situation fiscale au printemps dernier, des informations fausses ou déformées continuent à être distillées sous couvert de l’anonymat avec la claire intention de nuire à Emmanuel Macron", dénonce En Marche!. "Elles sont relayées abondamment par l’ensemble des camps politiques traditionnels".

"Nous rappelons à ceux qui semblent l’avoir oublié qu’être ministre consiste à l’être à plein temps. (...) Recevoir au ministère des acteurs extérieurs à l’administration fait bien partie du rôle et de la fonction d'un ministre qui ne saurait travailler en circuit fermé et exclusif avec son administration", souligne le communiqué.

Emmanuel Macron, critiqué mardi par les chefs de file des députés LR et UDI Christian Jacob et Philippe Vigier à propos de frais de représentation quand il était ministre, avait affirmé avoir "toujours respecté les règles de la République avec beaucoup de scrupules".

"Il faut que ces parlementaires fassent attention parce que la diffamation a un sens juridique", avait déclaré M. Macron à RTL et Radio France, en marge d'un déplacement au Liban.

Selon Philippe Vigier, "120.000 euros des crédits du ministre à Bercy (ont été utilisés) pour des agapes En Marche!, pour réunir tel ou tel, pour préparer sa campagne présidentielle".

Interrogé à propos des frais de bouche d'Emmanuel Macron, Christian Jacob avait répondu à la presse: "Emmanuel Macron est l'incarnation de l'imposture, l'imposture sur toute la ligne".

Les journalistes Frédéric Says et Marion L'Hour affirment dans un livre qui vient de sortir, "Dans l'Enfer de Bercy: enquête sur les secrets du ministère des Finances", que selon leurs "informations", "en 2016, Emmanuel Macron a utilisé à lui seul 80% de l'enveloppe annuelle des frais de représentation accordée à son ministère par le Budget". "En seulement huit mois, jusqu'à sa démission en août", précisent-ils.

Partager cet article

Dans la même thématique

« En Marche »: Macron n’a utilisé « aucun centime » de Bercy
4min

Politique

Ligue de football professionnel : le Sénat encadre la rémunération de Vincent Labrune

Ce mardi, lors de l’examen de la proposition de loi du Sénat visant à réformer l’organisation du sport professionnel », les sénateurs ont voté contre l’avis du gouvernement l’encadrement de la rémunération du président de la ligue de football, Vincent Labrune. Il s’agit d’une des recommandations du rapport de la mission d’information : intitulée : « Football-business : stop ou encore ».

Le

MORMANT SUR VERNISSON : FAR RIGHT BIG VICTORY PARTY MEETING
7min

Politique

UE, immigration… Marine Le Pen repasse à l’offensive : « La stratégie de la cravate a laissé place à une stratégie de la cravache »

À l’occasion d’un meeting dans le Loiret, Marine Le Pen a violemment fustigé l’Union européenne et les politiques menées par Bruxelles. Entourée pour l’occasion des principaux chefs de file nationalistes européens, la fille de Jean-Marie Le Pen a cultivé sa stature internationale, une manière pour elle de réaffirmer la légitimité de sa candidature pour 2027, malgré sa peine d’inéligibilité.

Le