En Marche! veut devenir un média

En Marche! veut devenir un média

La République en marche (REM) veut "se constituer comme un média" en développant sa propre production de contenus pour relayer...
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La République en marche (REM) veut "se constituer comme un média" en développant sa propre production de contenus pour relayer ses messages sur le terrain, y compris "là où les médias ne vont pas", a indiqué vendredi une porte-parole du mouvement.

REM, qui réunit samedi à Paris sa première "convention" pour déterminer ses grands chantiers à venir, compte recruter des rédacteurs et des vidéastes pour faire connaître les initiatives et les messages de ses adhérents sur le terrain.

"Nous voulons associer davantage la presse quotidienne régionale. Mais nous voulons aussi développer des contenus, de manière décentralisée. Si les médias n'y vont pas, on ira", a expliqué la porte-parole.

"Nous voulons aussi nous adresser à des médias un peu plus sociétaux, pour casser la lecture uniquement politique des partis", a-t-elle ajouté.

"C'est à nous de monter sur des thématiques, nous avons un champ d'expression qui touche la vie des gens. Les syndicats, le gouvernement vont s'écharper, or c'est loin de la vie des gens. Nous montrerons cette dynamique de l'engagement citoyen", a-t-elle affirmé.

Au sommet de l’État, Emmanuel Macron privilégie déjà une communication directe avec les Français, via les réseaux sociaux. Il n'a donné qu'une seule interview depuis son investiture, dans huit journaux européens simultanément, sur l'Europe, et supprimé l'habituelle interview télévisée du 14 juillet.

La République en marche revendique 373.000 adhérents, dont 100.000 supplémentaires depuis la victoire de M. Macron le 7 mai. Sur ce total, 160.000 militants actifs et 3.200 comités locaux ont organisé environ 70.000 événements politiques (ateliers, réunions publiques...) au cours de l'année écoulée.

Après la conquête de l’Élysée et de l'Assemblée nationale, REM compte présenter des candidats à toutes les élections à venir. Le mouvement, qui veut renouveler la pratique de la politique, pourra grâce à sa victoire électorale s'appuyer sur des subventions de 20,5 millions d'euros, qui seront versées à la mi-2018, a-t-elle rappelé.

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