En Marche! veut devenir un média

En Marche! veut devenir un média

La République en marche (REM) veut "se constituer comme un média" en développant sa propre production de contenus pour relayer...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La République en marche (REM) veut "se constituer comme un média" en développant sa propre production de contenus pour relayer ses messages sur le terrain, y compris "là où les médias ne vont pas", a indiqué vendredi une porte-parole du mouvement.

REM, qui réunit samedi à Paris sa première "convention" pour déterminer ses grands chantiers à venir, compte recruter des rédacteurs et des vidéastes pour faire connaître les initiatives et les messages de ses adhérents sur le terrain.

"Nous voulons associer davantage la presse quotidienne régionale. Mais nous voulons aussi développer des contenus, de manière décentralisée. Si les médias n'y vont pas, on ira", a expliqué la porte-parole.

"Nous voulons aussi nous adresser à des médias un peu plus sociétaux, pour casser la lecture uniquement politique des partis", a-t-elle ajouté.

"C'est à nous de monter sur des thématiques, nous avons un champ d'expression qui touche la vie des gens. Les syndicats, le gouvernement vont s'écharper, or c'est loin de la vie des gens. Nous montrerons cette dynamique de l'engagement citoyen", a-t-elle affirmé.

Au sommet de l’État, Emmanuel Macron privilégie déjà une communication directe avec les Français, via les réseaux sociaux. Il n'a donné qu'une seule interview depuis son investiture, dans huit journaux européens simultanément, sur l'Europe, et supprimé l'habituelle interview télévisée du 14 juillet.

La République en marche revendique 373.000 adhérents, dont 100.000 supplémentaires depuis la victoire de M. Macron le 7 mai. Sur ce total, 160.000 militants actifs et 3.200 comités locaux ont organisé environ 70.000 événements politiques (ateliers, réunions publiques...) au cours de l'année écoulée.

Après la conquête de l’Élysée et de l'Assemblée nationale, REM compte présenter des candidats à toutes les élections à venir. Le mouvement, qui veut renouveler la pratique de la politique, pourra grâce à sa victoire électorale s'appuyer sur des subventions de 20,5 millions d'euros, qui seront versées à la mi-2018, a-t-elle rappelé.

Dans la même thématique

En Marche! veut devenir un média
3min

Politique

Dissuasion nucléaire française élargie : « Impossible d’imaginer qu’il y ait 27 doigts sur un bouton »  pour Bernard Guetta

L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.

Le

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches
6min

Politique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches

La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.

Le

En Marche! veut devenir un média
3min

Politique

Réarmement : « Je pense que la Russie n’est pas une menace pour le territoire français », estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.

Le