En Seine-Saint-Denis, Bardella (RN) parle « submersion migratoire » et islamisme
En meeting sur ses terres de Seine-Saint-Denis, la tête de liste RN pour les élections européennes Jordan Bardella a dénoncé...

En Seine-Saint-Denis, Bardella (RN) parle « submersion migratoire » et islamisme

En meeting sur ses terres de Seine-Saint-Denis, la tête de liste RN pour les élections européennes Jordan Bardella a dénoncé...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

En meeting sur ses terres de Seine-Saint-Denis, la tête de liste RN pour les élections européennes Jordan Bardella a dénoncé mercredi la "submersion migratoire" et "l'islamisme" qui mineraient ce département populaire, préfiguration selon lui ce que pourrait être "la France entière".

"La situation ici en Seine-Saint-Denis préfigure peut-être ce que sera demain l'ensemble de l'Ile-de-France, et après-demain la France entière si nous ne reprenons pas rapidement le destin de notre pays en main", a-t-il lancé à Bobigny, devant une centaine de militants.

"Ce qui m'a fait commencer à coller des affiches à la cité des Bosquets à Montfermeil, à l'âge de 16 ans, c'est évidemment la situation de submersion migratoire et de communautarisme que nous vivons dans ces territoires, et l'urgence de défendre notre identité", a-t-il raconté.

Citant un récent rapport parlementaire, le jeune candidat du Rassemblement national s'est offusqué que l'Etat soit "incapable de déterminer le nombre d'habitants en Seine-Saint-Denis en raison du chiffre ahurissant de l'immigration clandestine (...) estimée à 20% de la population, soit 400.000 personnes, l'équivalent de la population d'un département comme le Jura".

La "déferlante infernale ne s'arrêtera pas si nous ne mettons pas un terme à la pompe aspirante et au laxisme face à l'immigration clandestine", a-t-il poursuivi, déplorant que "40% des nouveaux nés de Seine-Saint-Denis aient un prénom arabo-musulman".

Evoquant le cas de sa famille, arrivée d'Italie dans les années 1960, il a défendu "les gens d'origine étrangère qui, dans les quartiers, aiment la France". "Mes parents sont issus d'une immigration qui s'est intégrée, s'est assimilée, a travaillé, aimait la France et voulait en être partie intégrante", a-t-il dit.

Décrivant des quartiers minés par le communautarisme et l'islamisme, il a promis que le RN, une fois "au pouvoir", mettrait "l'islam radical à genoux".

Venu assister à la réunion avec son père, Nicolas Lamaire, 24 ans, a qualifié la situation en Seine-Saint-Denis de "dramatique". "Nos cités sont blindées de gens qui volent, violent, rackettent, tuent, on n'en peut plus. Seul le RN est capable de faire quelque chose contre ça", a dit cet habitant de Drancy qui regrette que, dans son quartier, le RN "diabolisé à la télé" "fasse peur".

Son père Guy, ancien électeur socialiste, acquiesce. Ce commerçant retraité, qui n'a jamais raté un scrutin, explique être passé au RN "il y a quelques années", après voir été "déçu par tous les autres".

Partager cet article

Dans la même thématique

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le

En Seine-Saint-Denis, Bardella (RN) parle « submersion migratoire » et islamisme
6min

Politique

Budget de la Sécu : le Sénat supprime la hausse de la CSG sur le capital, fruit du compromis avec les députés PS

Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».

Le