Energie et climat: Borne au banc des ministres au Sénat

Energie et climat: Borne au banc des ministres au Sénat

Nouveau changement de casting mercredi au Sénat pour l'examen du projet de loi énergie et climat: Elisabeth Borne a pris place au...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Nouveau changement de casting mercredi au Sénat pour l'examen du projet de loi énergie et climat: Elisabeth Borne a pris place au banc des ministres, occupé la veille par la secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon, qui avait elle-même remplacé au pied levé François de Rugy démissionnaire.

La toute nouvelle ministre de la Transition écologique a été accueillie par un premier rappel au règlement du sénateur du Val-de-Marne Pascal Savoldelli (CRCE à majorité communiste) qui l'a interpellée sur sa gestion du "train fantôme" Perpignan-Rungis. Un train de fret qui "circule à vide", une situation "économiquement absurde" et "écologiquement irresponsable", selon le sénateur.

Sophie Primas (LR), présidente de la commission des Affaires économiques, a enchaîné, souhaitant la "bienvenue" à la ministre, mais faisant part du sentiment de "lassitude" des sénateurs face aux conditions "particulièrement difficiles" dans lesquelles ils sont amenés à travailler.

Le projet de loi a été "enfanté" par Nicolas Hulot, "annoncé" en Conseil des ministres par François de Rugy, "défendu" mardi devant le Sénat par Emmanuelle Wargon et sera "probablement accouché par vous-même", a-t-elle énuméré. La stratégie énergétique de la France pour les prochaines décennies "mérite mieux que cet examen en pointillés".

"Ma feuille de route, c'est de poursuivre et d'accélérer la transformation en cours", a déclaré la ministre, pour sa première intervention au Parlement depuis la passation de pouvoir avec M. de Rugy.

Elle a précisé qu'elle apporterait au texte examiné en première lecture au Sénat, après l'Assemblée nationale, sa "sensibilité", son "parcours".

Revenant un peu plus tard sur la question du Perpignan-Rungis, Mme Borne a estimé que "la bonne façon d'avancer c'est que tout le monde se mette autour de la table et que des clients viennent utiliser ce train".

"En tant que ministre, il n'est pas dans mes prérogatives, ou dans mes pouvoirs, d'amener des marchandises dans ce train", a-t-elle ajouté, rappelant qu'une réunion se tenait ce mercredi à Perpignan sur ce dossier.

Dans la même thématique

Energie et climat: Borne au banc des ministres au Sénat
7min

Politique

Mobilisation contre la réforme des retraites : « Un baroud d’honneur », selon Bruno Retailleau

Alors que les opposants à la réforme des retraites sont dans la rue pour une quatorzième journée, c’est « la der des ders, le chant du cygne », selon le président du groupe LR, Bruno Retailleau. « On sait que la manifestation ne fera pas bouger le gouvernement », reconnaît le président du groupe PS, Patrick Kanner, mais « le combat continue ». Le communiste Fabien Gay évoque des mobilisations « de façon différente » durant « l’été », puis « à la rentrée », avec l’ensemble de la question sociale.

Le

Energie et climat: Borne au banc des ministres au Sénat
3min

Politique

« Si tout le monde n’a pas le doigt sur la couture, Jean-Luc Mélenchon veut casser la Nupes ? », interroge Yannick Jadot

Yannick Jadot continue de s’opposer à Jean-Luc Mélenchon sur la constitution d’une liste commune à la Nupes pour les élections européennes de 2024. Les verts entendent porter leurs propres couleurs dans un scrutin qui leur est traditionnellement favorable, sans remettre en cause pour autant la nécessité d’une union de la gauche en 2027.

Le

Energie et climat: Borne au banc des ministres au Sénat
3min

Politique

Retraites : « Certains pensaient avoir élu Rocard, ils ont Giscard pour l’arrogance et Sarkozy pour la brutalité »

Invité de la matinale de Public Sénat, l’eurodéputé EELV Yannick Jadot estime qu’Emmanuel Macron « a usé de tous les contournements » pour faire adopter la réforme des retraites. En marge d’une 14e journée de mobilisation, il espère que la proposition de loi d’abrogation qui sera discutée jeudi à l’Assemblée pourra aller jusqu’au vote.

Le