Enregistrements de Benalla: “une affaire de cornecul” pour Castaner

Enregistrements de Benalla: “une affaire de cornecul” pour Castaner

Les enregistrements de Benalla constituent "plus une affaire de cornecul qu'une affaire de James Bond", a jugé dimanche le...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Les enregistrements de Benalla constituent "plus une affaire de cornecul qu'une affaire de James Bond", a jugé dimanche le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

"Ce n'est pas une affaire d'Etat, c'est l'affaire d'un bonhomme qui manifestement a fait n'importe quoi et continue à faire n'importe quoi", a déclaré le ministre sur France Inter/Francetvinfo/Le Monde.

Le 31 janvier, Mediapart avait publié des extraits sonores d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase, un ex-employé de LREM et gendarme réserviste, en date du 26 juillet.

Les conditions de réalisation et d'obtention par Mediapart de ces enregistrement ont suscité immédiatement des interrogations. Dès le lendemain, des journalistes tentaient de vérifier auprès de Matignon l'hypothèse d'une rencontre et d'une écoute réalisées chez la cheffe du Groupe de sécurité du Premier ministre (GSPM), un service sensible.

Dans un courrier transmis au parquet de Paris le 1er février, Matignon explique alors avoir mené de "rapides vérifications" qui n'ont pas confirmé cette "allégation", sans toutefois lever tous les doutes.

Le parquet a alors ouvert une enquête pour "détention illicite d'appareils ou de dispositifs techniques de nature à permettre la réalisation d'interception de télécommunications ou de conversations" et "atteinte à l'intimité de la vie privée".

La responsable de la sécurité du Premier ministre a été entendue pour savoir si les enregistrements ont été réalisés chez elle.

"Un, je n'ai pas d'info et deux, elle l'a contesté", a déclaré dimanche Christophe Castaner. "La dame en question, la responsable, a dit que ce n'était pas chez elle à sa connaissance", a-t-il dit.

Interrogé sur la possibilité que les enregistrements aient été réalisés par un service de police, le ministre à répondu par la négative. "J'ai fait vérifier, il n'y avait pas d'enquête administrative, de renseignement administratif, sur M. Benalla", a-t-il assuré.

"Je ne sais pas qui l'a fait", "j'ai posé la question à mon ministère, il y a plusieurs types d'écoutes possibles - il y a celles qui sont judiciaires et il y a celles du renseignement administratif qui est très contrôlé - j'ai fait vérifier, ce n'est pas le cas", a-t-il insisté.

"Je pense qu'on est plus dans une affaire de cornecul que dans une affaire de James Bond", a-t-il dit alors qu'on lui demandait s'il pouvait s'agir d'un "service étranger".

Dans la même thématique

François Bayrou
4min

Politique

François Bayrou nommé Premier ministre

Après de longues consultations, Emmanuel Macron a nommé ce vendredi 13 décembre l’un de ses plus proches alliés comme nouveau Premier ministre, le maire MoDem de Pau François Bayrou.

Le

Enregistrements de Benalla: “une affaire de cornecul” pour Castaner
3min

Politique

François Bayrou Premier ministre ? : « Le signal qui serait envoyé, c’est la volonté du président de poursuivre sa politique », dénonce Stéphane Troussel

Pour le président socialiste du département de Seine-Saint-Denis, Emmanuel Macron devrait admettre « que les Français, consultés à trois reprises en juin et juillet, l’ont sanctionné ». Une éventuelle nomination de François Bayrou, reçu à l’Élysée ce vendredi matin, serait donc un mauvais signal.

Le

Ticket-restaurant
8min

Politique

Budget : ces mesures d’aides qui passent à la trappe avec le vote de la censure

Le vote de la motion de censure n’a pas seulement fait tomber le gouvernement Barnier. Il empêche l’adoption de nombreux dispositifs, notamment toutes les mesures d’aides. Les agriculteurs et la Nouvelle Calédonie en font les frais, comme l’indexation de l’impôt sur le revenu. Il faudra attendre un nouveau budget, en début d’année, pour y remédier.

Le